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Dictionnaire de théologie catholique/TRIONFO Augustin

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J. Rivière
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 163-165).

TRIONFO Augustin († 1328), alias Augustin d’Ancone, un des plus célèbres théoriciens du pouvoir pontifical.

I. Vie. — Il appartenait à une noble famille d’Ancone, où il naquit dans la seconde moitié du xiiie siècle. D’après son épitaphe, il aurait, au moment de sa mort (1328), atteint l’âge de quatre-vingt-cinq ans : ce qui reporterait sa naissance à 1243. Mais cette date est aujourd’hui regardée comme beaucoup trop ancienne, sans d’ailleurs être remplacée, par le dernier de ses biographes, le P. Hugues Mariani, Scrittori politici Agostiniani, p. 59.

De bonne heure, il entra dans l’ordre des augustins. Après avoir étudié à l’université de Paris, où il fut l’élève de saint Thomas d’Aquin et le condisciple de Gilles de Rome, il y devint maître à son tour. Il y lisait encore les Sentences en 1300. Analecta Aug., t. iii, p. 15. Ensuite il revint dans sa patrie, sans qu’on puisse bien déterminer les étapes de sa carrière. On le trouve successivement à Mantoue, où il aurait été prédicateur à la cour du duc François de Carrare, puis dans son pays natal d’Ancône, enfin à Naples, où il devint le conseiller du roi Charles II. C’est là qu’il mourut le 2 avril 1328.

Grande fut sa réputation dès son vivant. Pour le conduire d’Ancône à Naples, Charles II lui aurait envoyé une galère spéciale en signe d’hommage. Le Saint-Siège ne l’appréciait pas moins. Sans doute le P. Mariani n’admet plus, en raison de sa jeunesse, qu’il ait été invité au concile de Lyon (1274) en remplacement de saint Thomas. On sait du moins que Jean XXII, à la date du 18 janvier 1326, lui accordait, en plus d’une pension annuelle de dix onces d’or, une subvention exceptionnelle de 100 florins d’or pro scribendis libris. De ces livres, après sa mort, ses concitoyens d’Ancône firent exécuter une belle copie, aussi complète que possible, aujourd’hui conservée à la bibliothèque du Vatican. Ses confrères augustins placèrent sur sa tombe une inscription louangeuse, où il est appelé sanctus in vita et clarus in scientia et proposé à l’imitation de tous comme un religionis speculum.

II. Œuvres. — Son épitaphe lui attribue XXXVI volumina librorum, dont le catalogue traditionnel, établi par D.-A. Gandolfi, Dissertatio historica de 200 celeberrimis augustinianis scriptoribus, Rome, 1704, p. 82-84, se retrouve tel quel dans U. Mariani, op. cit., p. 60-63. Ils se répartissent un peu sur toutes les branches que comportait le cadre scolaire du temps, mais sont restés pour la plupart inédits. Nomenclature dans P. Glorieux, Répertoire des maîtres en théologie de Paris au xiiie siècle, Paris, 1933, n. 409, t. ii, p. 321-327.

1° Dans l’ordre philosophique, on y trouve des Quæstiones sur les Premiers analytiques d’Aristote ; des Commentaria sur sa métaphysique, dont un extrait De cognitione animæ fut imprimé à Bologne en 1503, ainsi qu’un Tractatus de prædicatione generis et speciei ; une Destructio arboris Porphyrii et un Milleloquium veritatis, ce dernier peut-être douteux.

2° Un deuxième groupe comprend des ouvrages d’ordre plutôt pratique. C’est ainsi que l’exégèse l’avait retenu. Il a laissé des commentaires sur Ézéchiel, les Évangiles, saint Paul et les Épîtres canoniques, plus une Catena Patrum sur l’Apocalypse, un De introitu terræ promissionis et un De cantico spirituali. D’autres écrits appartiennent à l’ordre ascétique et pastoral, savoir, outre une collection de Sermones varii, une explication du Pater (éditée à Rome, 1587 et 1590), des élévations sur le mystère de l’annonciation, avec explication de la salutation angélique et du Magnificat (dont trois éditions sont mentionnées : Rome, 1590 ; Lyon, 1606 ; Madrid, 1648), plus deux opuscules De amore Spiritus Sancti et De consolatione animarum beatarum.

3° Mais c’est surtout la théologie qui mérite ici de nous retenir. — 1. On a d’Augustin un commentaire des Sentences, qui doit représenter le fruit de son enseignement et dont quelques extraits seulement viennent d’être publiés par M. Schmaus (voir la bibliographie) ; diverses monographies sur le trésor de l’Église, la résurrection des morts, la libre arbitre et la prédestination ; un traité de controverse : De Spiritu Sancto contra Græcum et des Quodlibeta Parisiis disputata, dont le contenu n’est pas inventorié. — 2. Plus qu’à ces œuvres d’inspiration classique, la gloire d’Augustin est due à ses interventions fréquentes sur des matières alors d’actualité. Longtemps on n’a connu de lui que sa vaste Summa de potestate ecclesiastica, imprimée au moins quatre fois : Augsbourg, 1474 ; Rome, 1479 ; Venise, 1487 ; Rome, 1584. D’après l’auteur de cette dernière édition, Augustin Fivizzano, elle fut écrite jubente Joanne XXII Portifice Maximo, p. 563, détail qu’il est impossible de vérifier, et remonterait à 1320. A cette date U. Mariani, op. cit., p. 236-238, mais sans raisons positives, voudrait substituer 1326, pour faire de la Summa une réplique au Defensor pacis de Marsile de Padoue (1324) ; comme cette intention polémique n’apparaît aucunement dans l’ouvrage, ce déplacement ne se justifie pas. Sans plus de motifs, J. Haller, Papsttum und Kirchenreform, p. 83, a proposé la date de 1322, qui du moins n’est pas incompatible avec la sérénité tout objective de l’exposé. — 3. A cette synthèse du droit pontifical Augustin cependant avait préludé par des écrits de circonstance tout récemment découverts et plus ou moins relatifs à la politique religieuse de Philippe le Bel. Vers 1307-1308, il prit la défense de Boniface VIII, à l’occasion du procès posthume que le roi de France prétendait faire ouvrir contre la mémoire du pape, dans un Tractatus contra articulos inventos ad diffamandum ss. Patrem D. Bonifacium s. memoriæ et de commendatione ejusdem, édité avec des coupures dans H. Finke, Aus den Tagen Bonifaz VIII., n. 18, p. lxix-xcix. L’auteur, du reste, n’avance le nom d’Augustin, p. 252, qu’à titre hypothétique ; U. Mariani, op. cit., p. 63 et 214-221, est absolument affirmatif. — Simultanément R. Scholz, Die Publizistik zur Zeit Philipps des Schönen, p. 486-516, publiait trois opuscules, dont le dernier tout au moins ne peut qu’être de cette époque : Tractatus brevis de duplici potestate prælatorum et laicorum, De potestate collegii mortuo papa, De facto templariorum, et un peu plus tard, dans Unbekannte kirchenpolitische Streitschriften, t. ii, p. 481-490, des extraits considérables d’un Tractatus contra divinatores et somniatores, dédié à un pape que l’auteur, ibid., t. i, p. 191-192, identifie avec Clément V. — 4. J. Lanteri, Postrema sæcula sex religionis augustinianæ, Tolentino, 1850, t. i, p. 77, mentionne encore sous le nom d’Augustin un De sacerdotio et regno ac de donatione Constantini et un De ortu Romani imperii, mais qui n’ont pas encore trouvé d’éditeur.

III. Doctrine. — Pratiquement tout ce que nous pouvons atteindre de la théologie d’Augustin se concentre autour du problème de la puissance ecclésiastique ou plus exactement, car l’Église pour lui s’absorbe à peu près complètement dans son chef, de la papauté. C’est à quoi, sauf la dernière partie qui dégénère en un vaste hors-d’œuvre sur la perfection, est consacré la Summa de potestate ecclesiastica, dont les opuscules récemment publiés ne sont que la préparation ou le complément partiel.

Notion générale de la papauté. — Vicaire du Christ et, à ce titre, source de laquelle dérivent tous les pouvoirs de ce monde parce qu’il en est principium et causa, tel apparaît déjà le pape dans le petit traité De duplici potestate prælatorum et laicorum, éd. Scholz, p. 486 et 498. De cette vue générale, les premières questions de la Summa sont la reprise et le développement.

Error est, lit-on dans la dédicace à Jean XXII, mente non credere Homanum Pontificem, universalis Ecclesiæ pastorem et doctorem et Christi legitimum vicarium, supra spiritualia et temporalia universalem habere primatum. Seul, en effet, le pouvoir pontifical est a Deo immediate, si bien que du pape découle dans l’Église toute juridiction. De même en est-il de l’autorité séculière, à cette différence près que celle-ci ne lui appartient pas secundum immediatam executionem nisi forte in quibusdam casibus. Q. i, a. 1, éd. Fivizzano, p. 2-3. Et c’est ainsi que l’auteur concilie la distinction des deux pouvoirs avec le principe d’unité qui vaut pour la société chrétienne aussi bien que pour l’organisme corporel.

Dès lors, la puissance du pape est major omni alia. Ibid., a. 3, p. 5. Une question spéciale, établit plus loin qu’il l’emporte même sur les anges en dignité. Q. xviii, a. 1-5, p. 113-116. A vrai dire, son autorité est même la seule d’ici-bas, les souverains temporels étant à son endroit quasi ministri et stipendiarii. Q. i, a. 8, p. 12. En conséquence, l’auteur de revendiquer, avec l’indépendance de son élection, q. iii, a. 7, p. 35, l’absolue souveraineté de ses décisions et jugements, qui ne sauraient comporter, puisqu’il n’a pas de supérieur, ni contrôle, q. ii, a. 6-7, p. 23-25, ni appel, q. vi, a. 1-8, p. 57-63.

Il faut bien envisager cependant l’hypothèse d’un pape indigne, la seule espèce d’ailleurs qu’Augustin veuille retenir, à rencontre d’Huguccio, étant celle d’hérésie. Un hérétique élu pape serait déchu ipso facto, q. ii, a. 5, p. 23, et il faut en dire autant, q. iv, a. 8, p. 49, d’un pape qui tomberait notoirement dans l’hérésie après son élection. Que si la faute restait secrète ou douteuse, il y aurait lieu à l’intervention judiciaire de l’universitas fidelium, représentée par le concile général, q. v, a. 6, p. 54, dans lequel il est curieux de voir que l’auteur, comme on devait le faire à Constance, demande une place pour les doctores sacræ Scripturæ. A plus forte raison, le droit de remontrance ne fait-il pas pour lui de difficulté. Q. vii, a. 1-2, p. 64-65.

Pouvoirs spirituels de la papauté. — C’est d’abord et surtout l’ordre spirituel qui relève du pape. Pour la première fois sans doute, Augustin s’applique à faire le relevé méthodique de ses droits.

En lui réside le suprême pouvoir doctrinal. Car, si raisonnablement il doit recourir aux lumières des docteurs, seul il a qualité pour determinare quæ sunt fidei, parce qu’il est caput totius Ecclesiæ. q. x, a. 1, p. 77 : ce qui est, en style canonique, l’équivalent de l’infaillibilité. Il est pour la même raison l’interprète en dernière instance du droit et des Écritures. Q. lxvii, a. 1-5, p. 352-356. Et ceci entraîne, avec le pouvoir de trancher les controverses, celui de procéder à l’explicatio des parties encore obscures ou implicites du dépôt. Q. x, a. 3, p. 79. Cf. q. lviii-lix, p. 301-312.

Toute l’autorité disciplinaire inhérente à la constitution ecclésiastique se concentre également entre ses mains. La juridiction des évoques leur vient immédiatement de lui et, quoiqu’il leur laisse, en principe, le libre gouvernement de leurs diocèses, il reste l’episcopus cujuslibet Ecclesiæ, où il peut toujours intervenir par lui-même ou par ses légats. Q. xix, a. 3-5, p. 119-121. Principe général que l’auteur détaille en une longue série de questions où il examine avec la minutie d’un canoniste les pouvoirs du pape en matière de promotions et de translations, de dispenses et d’induits, d’absolutions et de censures de juridiction religieuse et d’administration temporelle, Q. xlvii-lxxiv, p. 252-386. Sur tous ces objets, le pape n’est limité que par le droit naturel ou divin. Mais tout ce qui est droit positif dépend de lui. parce que c’est, en somme, lui qui en est l’auteur. Q. xxii, a. 1, p. 130.

Cette puissance du pape ne s’étend pas seulement à tous les chrétiens, mais encore aux païens et aux Juifs, dans la mesure où les intérêts majeurs de la loi divine peuvent l’exiger. Q. xxiii-xxiv, p. 136-149. En un certain sens, elle atteint Jusqu’à l’Église triomphante, puisque du pape relève la canonisation des saints, où il ne jouit d’ailleurs que d’une infaillibilité relative secundum allegata et probata sibi. Q. xiv, a. 4, p. 98. L’Église souffrante y est indéniablement comprise ; car les morts, du fait qu’ils sont encore viatores, restent de foro papæ. Q. xxix, a. 4, p. 178. Il appartient donc au pape de leur distribuer les suffrages de l’Église et théoriquement rien ne l’empêcherait de vider par là tout le purgatoire. Mais, en même temps qu’à la clavis potentiæ, ici surtout il doit regarder à la clavis discretionis et scientiæ. Q. xxx, a. 5, p. 185 ; q. xxxii, a. 3, p. 194. Quant à l’enfer et aux limbes, q. xxxiii-xxxiv, ils échappent complètement à son ressort.

Logiquement le pouvoir disciplinaire implique le pouvoir coercitif. C’est pourquoi le pape a le droit d’infliger aux délinquants des peines, même temporelles, qui, pour les hérétiques obstinés, peuvent aller jusqu’à la peine de mort, q. xxviii, a. 6, p. 173, l’exécution de celle-ci étant remise au bras séculier, mais jamais sine mandato papæ. Q. x, a. 5-6, p. 80-81.

Pouvoirs temporels de la papauté. — Établie principaliter propter bonum spirituate, l’autorité du pape n’en déborde pas moins sur le temporel per redundantiam et ex consequenti. Q. xxii, a. 2, p. 130. Car l’unité du monde réclame l’unité de chef et c’est pourquoi, d’après l’institution du Christ, omnia spiritualia et corporalia sub potestate clavium includuntur. Q. xx, a. 1-2, p. 122. Les deux pouvoirs spirituel et temporel ne sont donc pas tellement distincts que celui-ci ne se ramène, en définitive, à celui-là. Q. xxxvi, a. 4, p. 215.

Ce principe s’applique d’abord à l’empereur, qui, parce qu’il est minister Dei, est aussi minister papæ. Q. xxxv, a. 1, p. 209. Le pape est, en effet, le véritable auteur de l’empire ainsi que de ses diverses translations, q. xxxvi, a. 1, p. 212-213 et q. xxxviii, a. 1-4, p. 219-222, au nom de sa mission spirituelle, juridiquement ratifiée par la donatio Constantini. Q. xxxvii, a. 1, p. 224 ; q. xliii, a. 1-3, p. 237-239. C’est donc lui qui a créé le droit des électeurs impériaux, q. xxxv, a. 1-8, p. 205-211, qui a seul compétence pour contrôler la valeur de l’élection, q. xli, p. 233-234, confirmer, sacrer et couronner l’élu. Q. xxxviii, p. 224-227. Au cours de son gouvernement, les lois de l’empereur tiennent l’autorité de l’approbation du pape, q. xliv, a. 1, p. 240-241, qui, par conséquent, peut en reviser l’application, ibid., a. 4-6, p. 242-244, demander compte au prince de ses abus et, en cas de résistance, procéder contre lui aux sanctions nécessaires, y compris la déposition. Q. xl, a. 1-4, p. 230-232.

Non moins que l’empereur, les autres souverains tiennent aussi leur autorité du pape, dès lors qu’ils la tiennent de Dieu : Ipsius dominii jurisdictionem… nullus rex vel imperator habere potest nisi a Christo et per consequens nisi a papa. Q. xxxvi, a. 1, p. 213. Car, si leur pouvoir est d’origine divine, c’est cum ordine quodam, puta mediantibus summis pontificibus. Pas plus qu’ils ne sont en mesure d’esquiver le souverain domaine de Dieu, ils ne peuvent se soustraire à celui du pape, q. xlv, a. 1-2, p. 247-248, qui a le droit d’en instituer où bon lui semble et reste maître, quand il le faut, de les juger, de les reprendre et, au besoin, de les déposer. Tout cela au nom de la « justice universelle » dont le pape est tenu d’assurer vice Christi le règne intégral, ut respublica promoveatur ac bonum reipublicæ non perturbetur et maxime quod totus christianus populus Ecclesiæ Christi sponsæ subjiciatur. Q. xlvi, a. 1-3, p. 249-251.

A cette ferme et paisible revendication des droits du pape en matière politique, A. Trionfo doit le plus clair de sa célébrité. Mais on sait aujourd’hui que, dès le temps de Philippe le Bel, Gilles de Rome et Jacques de Viterbe lui avaient frayé la voie, et il est difficile de ne pas voir combien, sur ce point, sa construction contient d’éléments caducs. Au contraire, sa systématisation des pouvoirs de la papauté dans l’ordre spirituel, plus détachée des circonstances, est certainement plus originale et a sans doute moins vieilli.

I. Notices. — F.-C. Gurtius, Virorum illustrium ex ordine Eremitarum S. Augustini elogia, Anvers, 1636 ; D.-A. Gandolfi, Dissertatio historica de 200 celeberrimis scriptoribus Augustinianis, Rome, 1704 ; J.-F. Ossinger, Bibliotheca Augustiniana, Ingolstadt et Augsbourg, 1768 ; U. Mariani, Scrittori politici Agostiniani del sec. XIV, Florence, 1927.

II. Études (accompagnées de textes inédits). — H. Finke, Aux den Tagen Bonifaz VIII., Munster-en-W., 1902 ; R. Scholz, Die Publizistik zur Zeit Philipps des Schönen und Bonifaz VIII., Stuttgart, 1903 ; Unbekannte kirchenpolitische Streitschriften aus der Zeit Ludwig des Bayern, Rome, 19Il et 1914 ; M. Schmaus, Die Gotteslehre des Augustinus Triumphus nach seinem Sentenzencommentar, dans Aus der Geisteswelt des Mittelalters. Studien und Texte Martin Grabmann… gewidmet, Munster-en-W., 1935. — Doctrine de la papauté : S. Riezler, Die literarischen Widersacher der Päpste zur Zeit Ludwigs des Bayern, Leipzig, 1874 ; E. Friedberg, Die mittelalterlichen Lehren über das Verhältnis von Staat und Kirche, Leipzig, 1874 ; A. Baudrillart, Des idées qu’on se faisait au XIVe siècle sur le droit d’intervention du souverain pontife en matière politique, dans Revue d’hist. et de litt. rel., t. iii, 1898, p. 193-224 et 309-338 ; J. Rivière, Le problème de l’Église et de l’État au temps de Philippe le Bel, Louvain-Paris, 1926 ; du même, art. Augustin d’Ancône, dans 'Dict. de droit canonique, t. i, col. 1416-1422 ; du même, Une première « Somme » du pouvoir pontifical : Le pape chez Augustin d’Ancône, dans Revue des sciences rel., t. xvii, 1938, p. 149-183.

J. Rivière.