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Dictionnaire de théologie catholique/VIEUX-CATHOLIQUES II. Doctrines III. Évolution

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Dictionnaire de théologie catholique
Texte établi par Alfred Vacant, Eugène Mangenot, Émile AmannLetouzey et Ané (Tome 15.2 : TRINITÉ - ZWINGLIANISMEp. 727-729).

II. Doctrines.

Considérée soit dans les écrits de Dôllinger, surtout dans Le pape et le concile (Janus) et les Lettres romaines (Quirinus), soit dans les discussions plus ou moins tumultueuses des divers congrès du parti, soit enfin dans les écrits des adhérents, la doctrine « vieille-catholique » comporte une pars destruens beaucoup plus copieuse que la pars construens. Ce groupement de professeurs a excellé dans la critique, nullement dans la pratique.

Pars destruens.

1. Contre la papauté. —

C’était naturellement contre la papauté que s’était d’abord exercée la critique de Dôllinger et de ses amis. Sous le pseudonyme de Janus, il avait repris, en leur donnant un habit scientifique moderne, la plupart des objections formulées par les gallicans, au cours des siècles précédents. Deux points surtout étaient mis en relief : en premier lieu, Dôllinger affirmait que tous les progrès de la papauté avaient été le fruit d’une série d’usurpations. À l’en croire, la puissance pontificale’avait agi correctement jusqu’au ixe siècle, le siècle des « Fausses décrétales ». Mais à partir de la publication ou plutôt de la fabrication de ces fausses pièces, et surtout, à partir de Grégoire VII, au xie siècle, le pouvoir des papes n’était plus fondé que sur d’inadmissibles empiétements.

En second lieu, Dôllinger insistait sur la tendance politique des envahissements de la puissance des papes. Évoquant les bulles des pontifes du Moyen Age et surtout celles de Boniface VIII, il cherchait à faire peur aux souverains modernes, en établissant que la volonté tenace des papes avait toujours été d’exercer un pouvoir de contrôle supérieur sur les États et les dirigeants de l’ordre civil. Il feignait de croire que la proclamation de la primauté pontificale et de son infaillibilité mettrait en péril l’autonomie des pouvoirs laïques.

Les vieux-catholiques, dans la suite, furent amenés à modifier leur position sur les détails mais non sur le fond. Il fut démontré en effet que les « Fausses décrétales » n’étaient nullement l’œuvre des papes, qu’elles avaient été forgées en France, dans le but de soustraire les simples évêques à l’ingérence souvent abusive des métropolitains ou des synodes royaux. Il fut reconnu aussi que la papauté de Grégoire VII ne visait qu’à reconstituer celle du ve siècle. Les disciples et continuateurs de Dôllinger s’empressèrent alors de reporter leurs objections sur les papes d’un temps que domine la grande figure de saint Léon. Bien plus, comme le concile de Sardique, de 343, était signalé comme ayant consacré le droit d’appel au pape, en tant qu’autorité souveraine dans l’Église, c’est-à-dire en somme justement ce que les « Fausses

décrétales » tendaient à revendiquer, on vit Friedrich, le biographe de Dôllinger et l’un des plus éminents personnages de la secte des vieux-catholiques, s’en prendre aux canons de Sardique et chercher à démontrer leur non-authenticité. Mais il fut réfuté victorieusement à la fois par F.-X. Funk, Historisches Jahrbuch, 1902, p. 497-516, puis 1905, p. 1-16 et 255-274 et par Turner, Journal’of theological sludies, t. iii, 1902, p. 370-397.

On sait par ailleurs que le cas du pape Honorius, si souvent exploité par les adversaires de l’infaillibilité pontificale et par Hefele lui-même, dans une brochure publiée au cours du concile, supporte des explications qui laissent intacte l’infaillibilité personnelle du pape. D’un mot, la lettre du pape Honorius au patriarche Sergius ne semble pas constituer une décision ex cathedra. Honorius fut condamné par le concile de 680 et d’autres à sa suite pour n’avoir pas décidé du tout et non pour avoir mal décidé. On a condamné en lui une faiblesse dans l’exercice de ses hautes fonctions, non une erreur d’enseignement doctrinal.

2. Contre l’Église.

Mais si les vieux-catholiques s’en prenaient à la papauté, s’ils l’accusaient d’usurpations séculaires, ils se créaient pour eux-même un problème autrement redoutable, en accusant l’Église universelle d’avoir adhéré, sous leurs yeux, à une erreur pour eux si parfaitement évidente. En soutenant que la vieille Église catholique n’existait plus que par eux et en eux, c’est-à-dire, comme au temps des donatistes, dans une fraction imperceptible de la chrétienté, ils se contraignaient eux-mêmes à proclamer la défaillance de tout le reste de l’Église ci-devant catholique, devenue, à les entendre, une « nouvelle Église », qui avait si peu de points communs avec l’ancienne que les États étaient autorisés à rompre tous les concordats et traités conclus avec elle antérieurement. La question fut agitée dès le premier congrès des vieux-catholiques. D’innombrables discours y furent faits sur les thèmes suivants : les membres du parti vieux-catholique sont les vrais membres de l’Église catholique ; — toutes les censures qui les frappent sont nulles de plein droit ;

— les enseignements du soi-disant concile du Vatican sont dépourvus de valeur, car le concile n’était pas libre et il n’a pas présenté l’unanimité morale qui eût été nécessaire ; — l’accession ultérieure des évêques de la minorité aux décisions de ce concile ne suffît pas à lui conférer cette même unanimité, parce que ces évêques ont été lâches et serviles ; — l’Église romaine a exercé son pouvoir dans le passé d’une manière despotique et il convient de réformer beaucoup de ses jugements ; — en particulier l’Église janséniste d’Utrecht a été injustement condamnée et elle fait partie de la véritable Église. Il en est de même des Églises orientales grecque et russe. A vrai dire, chaque discours, dans ce congrès et dans les suivants, n’engageait strictement que son auteur. La plus grande confusion régna toujours dans les rangs des vieux-catholiques, au point de vue doctrinal et l’histoire si courte encore de la secte est, à elle seule, une preuve frappante de la nécessité d’un magistère suprême, c’est-à-dire de la papauté dans l’Église. Les plus éclairés d’entre eux sentaient bien qu’en condamnant l’Église universelle, ils condamnaient le Christ en personne, et mettaient en doute les promesses d’assistance perpétuelle qu’il a données à ses apôtres et à ses successeurs. De là cette hésitation, cette diversité, ce flottement des opinions dans les congrès vieux-catholiques. À celui de Munich, que l’on vient de citer (septembre 1871), Dôllinger déclara nettement que, pour lui, les évêques infaillibilistes et les autres ecclésiastiques adhérant à l’infail

libilité se trompaient sûrement, mais qu’ils n’en étaient pas moins toujours des membres de la véritable Église et porteurs de l’autorité canonique. Mais alors, on était tenu de se soumettre à leur enseignement ! On était tenu de croire fermement à une erreur ! Cette position était si choquante qu’elle fut combattue, avec violence, par Nittel qui proclama exclus de l’Église tous les infaillibilistes. De Florencourt déclara qu’ils n’étaient plus qu’une secte hérétique. Yôlk l’approuva hautement. Munzinger, de Berne, déclara : « Nous ne faisons pas seulement opposition à un dogme (l’infaillibilité), mais à tout l’esprit qui souille de Rome, depuis des siècles. » Huber, Michelis, d’autres encore rejetèrent le dogme de l’immaculée-conception, sans vouloir se souvenir que le concile de Bâle, si vanté par eux, l’avait proclamé avant le pape Pie IX !

L’une des inconséquences les plus flagrantes des vieux-catholiques, dans leur congrès fut du reste de repousser toute communion avec l’Église catholique, considérée par eux comme déchue par son adhésion à l’infaillibilité, alors qu’ils acceptaient dans leurs rangs des apostats reconnus ou des prêtres tarés, tels que Overbeck, Aloys Anton (de Vienne), Lutterbeck (de Giessen), sans parler des jansénistes hollandais et des schismatiques grecs.

Au second congrès, celui de Cologne, les mêmes discussions revinrent sur le tapis. Fallait-il condamner en bloc tous les infaillibilistes ou pouvait-on encore voir en eux une fraction de l’Église universelle ? Maassen de Vienne et d’autres orateurs vinrent déclarer que, pour eux, l’Église catholique était totalement déchue par le décret du 18 juillet 1870. Friedrich tira gloire de la destruction par le parti vieux-catholique du système papal et du soi-disant concile du Vatican. Dans ce même congrès, on mit sur pied des projets de réforme concernant le sacrement de pénitence, celui de confirmation et l’organisation des ordres religieux, ce qui était encore une manière indirecte d’incriminer l’indéfectibilité de l’Église et par suite les promesses d’assistance de son divin Fondateur.

Au congrès de Constance de 1873, on entendit un négociant de Crefeld énumérer les « marques de la véritable Église », en ces trois termes : Raison, Culture ( Aujktarung), Sympathie.

Cependant l’entente était loin d’exister toujours BU sein du petit groupe vieux-catholique. Au point de vue ecclésiologique, le dissentiment le plus grave éclata entre les partisans d’un accord étroit avec le pouvoir civil et ceux de l’indépendance totale. Le professeur Maassen. de Vienne, qui avait tenu tant de place, au congrès de Cologne, en 1872, déclara, le 2(i décembre 1873, qu’il déclinait toute solidarité avec le catholicisme d’Étal byzantin » que I’évêquc vieux-catholique, Reinkens, avait inauguré, selon lui. en prêtant un serment inconditionnel de fidélité

i l’État prussien et en offrant son concours à l’Étal

pour l’application du Kulturkampf (lois de mai), contre l’Église catholique-romaine.

3. Contre 1rs pratiques catholiques et contre le eélibrit ecclésiastique. C’est encore dans la pars destrurn.s

de doctrines des vieux-catholiques qu’il convient de placer, sans y Insister autrement, les déclarations

d’un Messmer, de Munich, au congres de Constance.

contre le culte des saints, les pèlerinages, ! < culte des

reliques H des images, le chapelet, etc.

Lins grave était la question du célibat ecclésiastique. Dès le congrès de Cologne, en 1X72, Friedrich

avait soulevé le problème et déclaré qu’il ne voyait, quant a lui, aucune objection à la suppression du célibat, Mais, comme on en était encore a la période de croissance, le congrès n’osa pas le suivre nu ce

nier. DF r iii’ii. i ruoL.

terrain. On estimait, en effet, que si, par ce moyen, l’on pouvait gagner quelques prêtres, on heurterait plus sûrement encore le sentiment d’un grand nombre de catholiques des paroisses. Cependant, la question restait à l’ordre du jour. Enfin, le cinquième synode vieux-catholique, tenu à Bonn, en juin 1878, décida par 75 voix contre 22, que la prohibition du droit canonique, qui interdit le mariage aux ecclésiastiques, à partir du sous-diaconat, ne constitue, chez les vieux-catholiques, ni un obstacle au mariage des ecclésiastiques, ni un obstacle à l’administration et au soin des âmes par les ecclésiastiques mariés. Emile Ollivier écrit, à ce propos non sans quelque injustice : « Pour la plupart, on n’en peut plus douter après la décision de leur synode de Bonn et après tant de faits individuels, la définition n’était que le prétexte attendu de secouer le poids importun du célibat ecclésiastique et de prendre femme. » Op. cit., t. ii, p. 397.

Pars construens.

Du côté des réformes proprement

dites, il est difficile de voir ce que les vieuxcatholiques ont réalisé. Assurément les exhortations de l’évêque Bcinkens, au congrès de Constance, en 1873, pour pousser aux études bibliques étaient, en soi, chose louable, mais on ne pouvait y voir que le réflexe des hérétiques de tous les temps, — notamment, Wyclif, Hus, les protestants, les vaudois,

— obligés de chercher un principe d’unité en dehors de celui que Jésus-Christ a établi : le rocher de la primauté pontificale. Peut-on considérer comme de véritables réformes les décisions prises contre l’obligation de la confession, au Congrès de Bonn, en mai 1874 ; la décision de donner voix délibérative dans les assemblées de la secte aux prêtres et aux laïques, en sorte que la prétendue réforme de la pratique pénitenticlle, dont il vient d’être question, fut votée par 29 ecclésiastiques et 57 laïques ; l’emploi des langues vulgaires dans la liturgie (1880) ; les tentatives d’union avec les anglicans et les schismatiques grecs, aux conférences de Bonn ? II semble bien que tout cela ne constitue encore qu’une pars destruens. Et il ne pouvait en être autrement. On avait beau anathématiser l’Église catholique en bloc, on ne pouvait l’empêcher de poursuivre sa route et de rester, pour tous les spectateurs impartiaux, la grande Église, la vieille Église, la seule véritable Église catholique. Ce qui fut vrai de Luther, de Zwïngli, de Calvin et de leurs émules, a savoir que l’on ne réforme que du dedans, fut encore bien plus vrai du mouvement vieux-catholique, dont il nous reste à rappeler sommairement l’historique sommaire jusqu’à nos jours, d’où ressortira la preuve de son échec à peu près complet.

III. Évolution jusqu’à nos jours. — La secte des vieux-catholiques n’eut un développement de quelque importance numérique cpie dans trois pays : l’Allemagne, la Suisse, les États-Unis, En Allemagne, l’évêque Reinkens continue à régir son Église, à ordonner des prêtres et à confirmer des enfants, jusqu’à sa mort, en 1906. Il fut remplacé alors par Théodore Webcr, puis par Joseph Demmel.

En 1910, on comptait en Allemagne environ 20.000 membres de la secte, répartis en 52 paroisses. ce qui revient à dire que les vieux-catholiques n’étaient pas la millième partie des catholiques de langue allemande, a beaucoup près ! (Le maximum avait été atteint en 1 S7, S : 122 paroisses et 52.000 membres.)

En Suisse, l’Église d’opposition an concile du Vatican se paraît du nom d’Église chrétienne-catholique. Les cantons protestants avaient pris violemment parti contre les infaillibilistes. Les catéchistes et professeurs de religion qui promulguèrent le dogme de l’infaillibilité du pape furent pourchassés et privés de

T. w.

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VIEUX-CATHOLIQUES VIGER (MARC

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leurs traitements, l’évoque de Uàle, Mgr Lâchât, fut déclaré déposé (29 janvier 1873) ! Le gouvernement bernois arracha à leurs paroisses 69 curés du Jura catholique et les remplaça par des prêtres apostats ou tarés. Même lorsque les curés exilés eurent reçu l’autorisation de rentrer dans le pays, ils ne purent remplir aucun ministère religieux. Les catholiques furent brimés sans pitié. Les églises catholiques de Berne et de Bienne furent transférées aux vieux-catholiques. A Zurich, la même mesure avait été prise, dès 1873. A Berne, fut fondée une « Faculté de théologie vieille-catholique » avec le concours de Friedrich (novembre 1874). Le but des gouvernements protestants suisses était de provoquer la formation d’une Église catholique-nationale. A Genève, la persécution contre les catholiques fidèles ne fut pas moins odieuse. On exigea des ecclésiastiques un serment d’État qui tendait formellement à l’apostasie. Après de nombreuses intrigues dans les divers cantons, il fut procédé à l’élection d’un évêque vieuxcatholique. L’élu fut un ancien curé d’Ilten, devenu curé vieux-catholique de Berne, Herzog, qui alla se faire sacrer, le 18 septembre 1876, à Rheinfelden (canton d’Argovie), par Reinkens assisté de deux prêtres. Au premier synode de leur secte, à Porrentruy, le 15 octobre 1875, les vieux-catholiques suisses abolirent le célibat ecclésiastique, l’obligation de la confession et le port de la soutane. Malgré tant d’efforts et en dépit de l’appui des pouvoirs civils, le nombre des dissidents ne dépassa pas 73.000, répartis en 46 paroisses (chiffre de 1877 — en 1890 : 45.000 ; en 1910 : 22.000).

En Amérique, le vieux-catholicisme fut transplanté par un certain Vilatte. Il prit le nom d’Église catholique-polonaise. Son premier évêque fut Kozlowski, sacré à Berne par Herzog, en 1897. Actuellement, la secte forme, aux États-Unis, trois branches distinctes : l’Église catholique nord-américaine, siège central à Chicago, 27 églises et près de 15.000 membres ; V Église catholique américaine indépendante, avec 11 églises et environ 1.400 membres ; et YÉglise vieille-catholique d’Amérique, 9 églises et 1.900 membres.

Dans ces diverses Églises vieilles-catholiques, on fait profession d’admettre intégralement les sept premiers conciles œcuméniques et d’employer comme Symbole de foi le Credo de Nicée-Constantinople, sans le Filioque naturellement.

Dans les autres pays, le vieux-catholicisme n’a guère réussi qu’à créer d’étroites et éphémères chapelles. En France, la patrie du gallicanisme, la soumission au concile avait été générale et, en certains cas, admirable. Il n’y eut que quelques faits isolés d’apostasie. Le plus connu fut celui de l’ex-religieux carme Hyacinthe Loyson, qui vint assister au premier congrès vieux-catholique, à Munich, en 1871. Il se maria ensuite, se fit prédicateur ambulant, puis fonda, à Paris, V Église catholique gallicane, en 1879, dont il se fit le recteur, et qu’il réunit, en 1884, à l’Église vieille-catholique hollandaise. Il ne devait mourir qu’en 1912. Un abbé Michaud, vicaire de la Madeleine à Paris et le chanoine Junqua, de Bordeaux, imitèrent sa défection. En Italie et en Espagne, l’opposition au concile ne groupa guère que des incroyants et des francs-maçons. L’Église nationale -italiennecatholique ne fut qu’un titre ronflant, en dépit de la protection de l’État et des efforts de Domenico Panelli, qui se fit archevêque de Lydda, de sa propre autorité, mais fut bientôt renié par ses propres adhérents. En Autriche, surtout en Bohême et en Styrie, il y eut de petits groupes vieux-catholiques, dont le chiffre total ne paraît pas avoir dépassé 15.000.

En résumé, Hergenrôther a bien eu raison de nom mer les vieux-catholiques des néo-protestants. Chez eux, les éléments conservateurs se sont peu à peu évanouis. Us n’ont presque plus rien gardé de catholique. En la plupart de leurs groupes, le modernisme a fait de tels ravages qu’il est parfois difficile de savoir ce qu’ils gardent même de chrétien, surtout en Amérique. Leur histoire n’est qu’un chapitre attristant ajouté à la longue histoire des sectes.

Schulte, Der Altkalholizismus, Leipzig, 1896 ; Kannengieser, Les origines du vieux-catholicisme et les universités allemandes, Paris, 1901 ; Michæl, Ignatius von Dôllinger, Inspruck, 1892 ; Friedrich, I. v. Dôllinær, .’i vol., Munich, 1898-1901 ; J.-M. Heinkens, Joseph Hubert Reinkens, Gotha, 1906 ; Herzog, lieitrâge zur Vorgesehiclite der christkatholisehen Kirche in Schweiz, Berne, 1896 ; ParKot, Mgr Vilatte, fondateur de l’Église vieille-catholique aux États-Unis d’Amérique, Tours, 1899 ; Ém. Ollivier, L’Ê<ilise et l’État au concile du Vatican, 2 vol., Paris, 1879 ; G. Goyao L’Allemagne reliaieuse, le catholicisme, Paris, 1909 ; P. Gschwind, Geschiehte der Entslehung der christkatholischen Kirche der Schvjeiz, 2 vol., Berne, 1901-1910 ; Troxler, Die neuere Hnlwicklung des Altkalholizismus, 1908.

— Se référer aussi aux articles parus ici même : Constitution CIVILE DU CLERGÉ ; DÉCLARATION DE 1682 ; Décrétales (Fausses) ; Dœllinger ; Gallicanisme ; Honorius I er ; et surtout Vatican (Concile du), où l’on trouvera la bibliographie sommaire relative au concile.

L. Cristiani.