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Livre:Seche - Hortense Allart de Meritens.djvu

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TitreHortense Allart de Méritens dans ses rapports avec Chateaubriand, Béranger, Lamennais, Sainte-Beuve, G. Sand, Mme d’Agoult (documents inédits)
Sous-titreMuses romantiques
AuteurLéon Séché Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionSociété du Mercure de France
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1908
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TABLE DES MATIÈRES



CHAPITRE PREMIER


hortense allart de méritens 
 19
I. 
– Sainte-Beuve et les Enchantements de Prudence. — Fragment qu’il en publie dans Chateaubriand et son groupe littéraire. — Lettre inédite de George Sand sur la première édition des Enchantements. — Article qu’elle leur consacre dans le Temps. — Accueil fait à ce livre par la presse relitgieuse et monarchiste. — Comment Armand de Pontmartin et Barbey d’Aurevilly traitèrent Chateaubriand et Mme de Méritens. — Marcus Allart envoie ses témoins à Barbey d’Aurevilly. — Il est condamné pour coups et blessures. — Lettres inédites de Capponi, d’Hippolyte et d’Antoine Passy sur les Enchantements. — La clef de ce livre.
II. 
— Acte de naissance d’Hortense Allart. — Ses parrain et marraine. — Ses origines maternelles. — Marie-Françoise Gay, sous la Terreur, en Savoie. — Elle se lie avec Ducis, Arnault et Marie-Joseph Chénier. — Lettre inédite de l’abbé Grégoire. — Marie-François Gay traduit les œuvres d’Anne Radcliffe, — Nicolas-Jean-Gabriel Allart. — Sa réputation d’homme de plaisir. — Sa liaison avec Mlle Desgarcins d’après les Mémoires d’Arnault. — Il épouse Marie-Françoise Gay. — Lettres inédites de Talma, de Duroc et de Marie-Joseph Chénier. — Grandeur et décadence d’Aliart et de Sigismond Gay, trésorier général, son beau-frère. — Un mot de Sophie Gay à l’empereur.
III. 
— Horlense Allart orpheline à vingt ans. — Sa première éducation, sa jeunesse. — Son admiration pour l’Empereur. — Elle entre comme institutrice chez Mme la générale Bertrand. — Mme Regnault de Saint-Jean d’Angély la prend sous sa protection et éveille sa sensibilité. — Hortense se lie avec le comte de Sampayo, le faux « prélat romain » des Enchantements. — C’est lui qui forma sa jeunesse. — Origine de Sampayo. — Hortense le quitte en 1826 et accouche à Florence de son fils Marcus. — Elle y fait la connaissance de Capponi, qui l’engage à cultiver spécialement l’histoire. — Comme quoi il n’y a que le premier pas qui coûte. — Les aventures galantes d’Hortense, de 1829 à 1843. — Ce qu’en pensait George Sand. — Du nombre d’amants que peut avoir décemment une femme. — Une lettre inédite d’Hortense à Sainte-Beuve à ce sujet.

IV. 
— Hortense épouse M. de Méritens en 1843. — Portrait de ce gentilhomme. — Opinion d’Hortense sur le mariage. — Elle rompt avec son mari au bout de quelques mois. — Sa retraite laborieuse d’Herblay. — Ses historiens préfères ; son admiration pour Cicéron et pour Pitt. — Sainte-Beuve l’appelait « Femme à la Staël ». — Ses opinions religieuses. — Elle fait baptiser son second fils à l’église évangélique de Florence. — Une brochure de Marcus sur le Concordat, Napoléon et le Catholicisme. — Manière dont il fut élevé par sa mère. — Histoire d’un petit chapeau rose racontée par Hortense à Sainte-Beuve. — Lettres inédites.
V. 
— Après le coup d’État. — Dispersion des amis d’Hortense. — Elle quitte Herblay et habite successivement Bezons, Coulanges, la vallée de Talouan, Thiais, Bourg-la Reine et Montlhéry. — Son pied-à-terre de la rue Nicaise à Paris. — Ses derniers écrits. — Son Novum organum apprécié par George Sand. — Influence du « philosophe inconnu » sur elle. — Deux lettres inédites de M. Thiers. — Elle obtient une pension comme femme de lettres par son intervention. — Ses derniers jours à Montlhéry. — « La bonne dame ». — Elle brûle sa correspondance amoureuse et littéraire. — Sa tombe à Bourg-la-Reine.
CHAPITRE ii
hortense, béranger et chateaubriand 
 78
I. 
— À propos du cinquantenaire de la mort de Béranger. — Pourquoi son nom ne peut périr. — La chanson dans l’évolution des genres ». — Béranger comparé à Lamartine et à Casimir Delavigne, de 1826 à 1828. — Caractère de son talent. — Béranger et La Fontaine. — Un mot d’Edmond About. — La chanson jugée par Béranger. — L’ancien Caveau des Panard et des Collé. — La chanson de Béranger et la Ménippée. — Souvenirs d’enfance et de jeunesse. — Dejazel et la Lisette. — L’homme chez Béranger apprécié par Lamartine. — Son désintéressement. — Quelques mots sur la Lisette. — Qui fut-elle ? — Acte de baptême de Judith Frère. — Une erreur de Thalès Bernard à ce sujet. — La chanson du Grenier. — Lettre de Béranger à Hortense Allart sur un vers de cette chanson. — Le carnet de Lisette au Musée Carnavalet. — La bonhomie de Béranger. — Ce qu’en pensait Sainte-Beuve. — Comment avait été formé le chansonnier. — Ses premiers essais poétiques. — Influence de Henri de Lalouche sur lui. — Béranger et le Romantisme. — Une lettre de lui à Sainte-Beuve. — Ce qu’il disait à Alfred de Musset et à Victor Hugo. — Ses relations avec Lamartine.

CHAPITRE iii
hortense, béranger, chateaubriand et lamennais 
 155
I. 
— Lamennais et les femmes. — Une lettre inédite de George Sand. — Pour voir Rachel. — Béranger et Lamennais se rencontrent chez Hortense Allart. — Le Conservateur de 1818. — Lamennais y collabore avec Chateaubriand. — Leur séparation momentanée. — Ils se rapprochent après la publication des Paroles d’un croyant. — Une lettre inédite de Chateaubriand à ce sujet. — Caractère de l’amitié de Béranger pour Lamennais. — Le chansonnier dissuade le prêtre de rompre avec l’Église. — L’encyclique Singulari nos. — Lettre inédite de Lamennais à Elie de Kertanguy à l’occasion de cette encyclique. — L’abbé Gerbet s’éloigne de lui. — Lamennais fonde le journal le Monde et s’y ruine. — Opinion de Béranger sur ses rapports avec Liszt et George Sand. — Lamennais chez Mme Clément. — Ses démêlés avec la police. — Chateaubriand lui offre un asile. — Lamennais à Sainte-Pélagie. — Déranger et Chateaubriand vont l’y visiter.
II. 
— Béranger à Passy. — Ce qu’écrivait Sainte-Beuve de ses entretiens avec Chateaubriand et Lamennais. — Cause de l’ennui de Chateaubriand, d’après Béranger. — Un mot de Talleyrand sur l’auteur des Mémoires d’Outre-tombe. — Le droit à la propriété d’après Pierre Leroux. — Ce que M. Thiers disait de Béranger. — Comme quoi les vœux de Chateaubriand et de Lamennais ne furent pas exaucés. — L’impénitence finale des Paroles d’un croyant. — Sa mort jugée par Déranger et Hortense Allart.
CHAPITRE iv
hortense, sainte-beuve et Mme d’agoult 
 175
I. 
– Sainte-Beuve et le Clou d’or. — Comme quoi ce chapitre fait suite à celui de Mme d’Arbouville dans mon livre sur Sainte-Beuve. — C’est Béranger qui avait mis l’illustre critique en rapports avec Hortense. — Le pied-à-terre d’Hortense, rue Saint-Nicaise. — Ses premières lettres à Sainte-Beuve. — Sentiment qu’elle éprouve pour lui. — Il lui fait, en 1841, les vers qu’il a publiés à la suite de Joseph Delorme. — Pourquoi Sainte-Beuve se contenta de planter « le clou d’or » avec Hortense. — Influence de M. Mole sur lui. — Tory par nécessité. — Hortense et Mme d’Agoult.
II. 
— La « Corinne du quai Malaquais ». — Sonnet de Sainte-Beuve à la comtesse Marie. — Fut-il l’amant de Mme d’Agoult ? — Lettres de Mme d’Agoult à Hortense et à Sainte-Beuve. — Lehmana et Charles Didier. — À propos des romans de Lucrezia et de Nélida. — Hortense prend parti pour Mme d’Agoult contre George Sand et la raccorde avec Sainte-Beuve. — Lettres inédites d’Hortense à ce sujet. — Séjour de Mme d’Agoult à Herblay. — Sainte-Beuve l’y rejoint. — Lettre inédite de Mme d’Agoult sur Port-Royal. — Mme d’Agoult jugée par Barbey d’Aurevilly. — Comme quoi elle était autre chose qu’un bas-bleu et qu’un « pantalon bleu ».