Mécanique analytique/Avertissement de la deuxième édition (2e vol.)

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Gauthier-Villars et Fils (Œuvres de Lagrange. Tome XIIp. vii-viii).
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Deuxième volume


AVERTISSEMENT
DE LA DEUXIÈME ÉDITION.


La publication de ce deuxième Volume de la Mécanique analytique a éprouvé un retard dont nous allons exposer les principaux motifs. M. Lagrange en avait déjà fait imprimer les premières feuilles, lorsque la mort l’enleva aux sciences. M. Prony se chargea de suivre l’édition de ce Volume, et fut aidé dans la revision des épreuves par M. Garnier, professeur à l’École royale militaire. Le manuscrit des Sections VII et VIII se trouva fort en ordre[1] ; mais, étant arrivé à la Section IX, on reconnut que cette Partie était incomplète, et que le premier paragraphe seul en était achevé. M. J. Binet fut invité à faire, avec MM. Prony et Lacroix, les recherches nécessaires dans les papiers de M. Lagrange, pour compléter, s’il était possible, les matières qui devaient entrer dans cette Section. Leurs recherches fournirent la conviction que notre illustre Auteur n’avait fait que préparer cette Partie, et que rien d’entièrement achevé n’avait été égaré.

De nombreuses occupations ayant détourné M. Prony des soins de l’impression, qui, dans la Section IX en particulier, exigeait une grande attention pour coordonner les matières et les notations de l’ancienne édition avec ce qui était imprimé de la nouvelle, M. J. Binet a bien voulu se charger de ce travail souvent pénible. On a profité de toutes les notes marginales rencontrées sur l’exemplaire de M. Lagrange et écrites de sa main. N’ayant pu renfermer dans le texte quelques matières relatives au mouvement de rotation, trop peu complètes pour former un paragraphe, on les a réunies dans une Note à la fin du Volume.

Une autre Note a été formée d’une remarque également trouvée parmi les manuscrits ; elle se rapporte au problème de la détermination de l’orbite des comètes, problème traité dans le § III de la Section VII.


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  1. Il est permis de croire, au contraire, que Lagrange, s’il eût vécu plus longtemps, aurait presque entièrement changé la Section VIII, qui, évidemment, n’a pas été écrite avec le même soin que le reste de l’Ouvrage. Les erreurs de calcul y sont telles, qu’il est absolument impossible de les corriger sans altérer le texte, et que nous avons dû les reproduire dans cette édition. (J. Bertrand.)