Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome IV.djvu/333

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CHAPITRE XIV, 3l5 EH, et le plus foible ES;et tout de même que CG passe principalement de G vers I, mais qu’outre cela il s !écarte aussi vers S et vers tous les ^espaces qui sont entre GI et G S, et enfin que tous les au- tres rayons qui peuvent être imaginés entre ces trois CE, CB, CG, tiennent plus ou moins de la nature de chacun d’eux, selon qu’ils en sont plus ou moins proches. A quoi je pour rois ajouter qu’ils doivent être un peu courbés vers le soleil ; mais cela n’est pas tout-à-fait nécessaire à mon sujet, et j’omets souvent beaucoup de choses, afin de rendre celles que j’explique d’autant plus simples et plus aisées. Or, cette réfraction étant supposée, il est mani- feste que lorsque la terre est vers A, non seule- ment le rayon B A doit faire voir aux hommes qu’elle soutient le corps de la comète C, mais aussi que les rayons LA, K A, et semblables, qui sont plus foibles que B A, venant vers leurs yeux, leur doivent faire paroître une couronne, ou che- velure de lumière, éparse également de tous côtés autour d’elle (comme vous voyez à l’endroit mar- qué 11), au moins s’ils sont assez forts pour être sentis ; ainsi qu’ils le peuvent être souvent venant des comètes, que nous supposons être fort gros- ses, mais non pas venant des planètes, ni même des étoiles fixes, qu’il faut imaginer plus petites. Il est manifeste aussi que lorsque la terre est