Page:Œuvres de Descartes, éd. Cousin, tome V.djvu/518

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Que plus ce tuyau est long, plus il augmente l’image, et qu’il fait le même que si la nature avait fait l’œil d’autant plus long 82
Que la prunelle de l’œil nuit au lieu de servir lorsqu’on se sert d’un tel tuyau. ibid.
Que ni les réfractions du verre qui contient l’eau dans ce tuyau, ni celles des peaux qui enveloppent les humeurs de l’œil ne sont considérables. ibid.
Comment on peut faire le même par le moyen d’un tuyau séparé de l’œil que par un qui lui est joint. 83
En quoi consiste l’invention des lunettes d’approche. 85
Comment on peut empêcher que la force des rayons qui entrent dans l’œil ne soit trop grande. ibid.
Comment on la peut augmenter lorsqu’elle est trop faible et que les objets sont accessibles. 86
Et comment, lorsqu’ils sont inaccessibles et qu’on se sert de lunettes d’approche. 87
De combien on peut faire l’ouverture de ces lunettes plus grande que n’est la prunelle, et pourquoi on la doit faire plus grande. 88
Que pour les objets accessibles on n’a point besoin d’augmenter ainsi l’ouverture du tuyau. ibid.
Que pour diminuer la force des rayons, lorsqu’on se sert de lunettes, il vaut mieux étrécir leur ouverture que la couvrir d’un verre coloré. ibid.
Que pour l’étrécir il vaut mieux couvrir les extrémités du verre par dehors que par dedans. 89
A quoi il est utile de voir plusieurs objets en même temps-, et ce qu’on doit faire pour n’en avoir pas besoin. ibid.
Qu’on peut acquérir par exercice la facilité de voir les objets proches ou éloignés. 90
D’où vient que les gymnosophistes ont pu regarder le soleil sans gâter leur vue. 91