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Page:Améro - Le Tour de France d’un petit Parisien.djvu/800

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LE TOUR DE FRANCE D’UN PETIT PARISIEN

un rat de cale ! Il est spalmé et suifé ce steamer, je ne dis pas non ; c’est pas une raison pour aller si vite…

Le père Vent-Debout se mit à courir le long du quai pour se rapprocher du Précurseur.

— Bon voyage, mon ami Jean ! criait-il. Bon voyage ! On s’y rencontrera peut-être un de ces quatre matins dans le pays où tu vas. Le Congo ! c’était une frime autrefois : pour rimer avec matelot. Maintenant il en reviendra des neveux millionnaires. Adieu, mon fils ; tu as assez bourlingué pour avoir le droit de te requinquer un brin… Tremblement de Brest ! tu es un crâne, un soigné ! tu es taillé en lougre ; je veux être coulé avec la grande ancre en cravate si tu ne fais pas ton chemin ! Adieu !… Adieu !! Et surtout, mon garçon, pare la coque !

FIN