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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/146

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LA MÉTRIQUE DE BHARATA

151 b. — Le vers àryâ dans lequel la césure se place après les trois premiers ganas prend le nom de patliyâ.

152 a. — Le vers aryâ est appelé vipulâ, quand la césure est placée après le premier et le deuxième ganas ( ?)^^1.

152 b et 153 a. — On l’apelle capald, quand le deuxième et le quatrième ganas sont formés au moyen d’un amphibraque.

153 b. — On l’appelle mukhacapald, si c’est le premier hémistiche qui se trouve construit de la sorte, et jayhanacapalâ si c’est le second.

154. — Si les deux hémistiches sont disposés ainsi, on a la forme que les auteurs sur la métrique appellent simplement capald.

155. — Considéré séparément, le premier hémistiche se compose de trente mesures et le second de vingt-sept.

156-158 ...^^2

159. — Udryâgiti est composée de huit groupes de quatre mesures (à chaque hémistiche) ; c’est le sixième groupe du deuxième hémistiche qui diffère (du même groupe de l’àryà proprement dite, dans laquelle il n’a qu’une mesure au lieu de quatre)^^3.

160. — Telles sont les règles qui s’appliquent aux différentes sortes de vers. Mais indépendamment de cela, on doit tenir compte, dans la composition des oeuvres poétiques, des trente-six lakshaṇas^^4.

1. Colebr. ii, 137 dit simplement, quand la césure est placée ailleurs ffue pour ]apathyd. Cf. auss Ind. Stitd., viii, 300.

2 Le mauvais état ilu texte de l’iG a ne perme’. guère d > donner une mterprétation sûre de ces trois okas, auxr[uels il convient peut-être de comparer hid. Stud., vm, 323.

3 Cf. Colebr, ii, 69 et 137 ; Ind. Stud., viii, 302 et seqq.

4 Cette transition annonce l’objet du chapitre suivant (le dix-septième) qui est consacré, en effet, à la description des lakshaṇas, ou figures de rhétorique dont les poèmes réclament l’emploi.