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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/177

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ANALYSE DU KANDJOUR

Feuille 163. — La voie des anciens sages révélée par Çâkya, expliquée à l’aide d’une parabole. Description de cette voie ou méthode.

Feuille 169. — Dge-Hdun Hts’o retourne près de Çâkya lui présente ses convertis, qui sont reçus par lui dans son ordre religieux ; grande perfection à laquelle ils arrivent ultérieurement par leur assiduité et leur sérieuse application.

Feuille 168. — À la demande de Dge-Hdun Hts’o, Çâkya raconte quelles ont été dans des vies antérieures les actions de plusieurs individus en qui il avait reconnu des hommes privés de vertus et des monstres d’iniquité.

Feuille 170. — À la demande des prêtres réunis en corps, Çâkya raconte les mérites religieux et moraux de Dge-Hdun Hts’o.

Feuille 172. — Histoire de Klu-gon-nu-sprul-pa-hod srung (sk. Kâçyapa[1]. Un ancien Buddha, vivant à Vârânasi enseigne à ses disciples comment ils doivent se livrer à la méditation, et leur donne le conseil de mener une vie chaste et pure dont ils n’aient pas à se repentir plus tard. — Les disciples de Çâkya veulent imiter ceux de Kâçyapa dans l’exercice de la méditation. Ils se livrent à plusieurs excès. Restrictions et prohibitions à ce sujet.

Feuille 175. — Çâkya à Mñan-yod (sk. Çrâvasti). Un moine Mu-stegs-can (sk. Tirthika) entre une fois, le 14 du mois, jour de la confession des bouddhistes, dans leur Vihâr, admire leur ameublement et leur genre de vie, et dit : « Les bouddhistes nous surpassent pour l’ameublement et le bien-être ; mais nous les surpassons en religion et en moralité ». Afin d’apprécier les deux religions dans les résidences qui leur sont propres, il se propose de faire profession de l’une et de l’autre ; il est reconnu et expulsé. — Il est établi comme règle que désormais nul ne sera admis dans l’ordre, s’il a été primitivement un Tirthika (tib. Mu-stegs-pa), ou, en général, un brahmaniste.

Feuille 177. — Çâkya à Mñan-yod (Çrâvasti). Le meurtre d’une mère ; circonstances qui ont précédé et suivi le crime. — Divers conseils donnés au matricide par les Tirthikas (se jeter dans le feu, prendre ou avaler du poison, se précipiter d’un lieu escarpé, s’étrangler avec une corde). — Tout troublé, il cherche un refuge dans le monastère des disciples de Çâkya ; y

  1. Le nom complet en sanskrit serait Nâga-kumâra-nirmita-Kâçyapa. (L. F.)