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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/200

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

Feuilles 417-449. — Instructions morales de Çâkya au roi de Magadha Ma-skyes-dgra. (La plus grande partie n’est que la répétition des paroles adressées plus haut dans le deuxième volume du Dulva à Ma-sdug)[1].

Feuille 449. — Complots ultérieurs de Lhas-sbyin pour nuire à Gautama (Çâkya).

Feuille 470. — Ici finit la section qui a pour titre : « L’action de causer des divisions parmi les prêtres. « Avec elle finit également la partie qui a pour titre général : « La discipline religieuse », tib. Hdul-vahi-Gj̈i (sk. Vinaya-vastu).

Ces quatre volumes de la collection Dulva ont été traduits de la langue indienne ou sanscrite dans le ixe siècle de notre ère par Sarvajñâ-deva Vidya-kara-prabha, et Dharmakaro, savants pandits, le premier et le troisième de Kâçmir, le deuxième de l’Inde ; et par le Lotsava tibétain Bandé Dpal-gyi-Lhun-po. Plus tard, ils ont été corrigés et mis en ordre par le pandit indien Vidya-Kara-Prabha et le Lotsava tibétain Bandé Dpal-Brtsegs.

Dans les quatre volumes suivants du Dulva (depuis le cinquième jusqu’au huitième inclusivement), désignés par les lettres CA, CHA, JA, ÑA, ཅ ཆ ཇ ཉ se trouve une énumération des diverses lois ou règles (Khrims), au nombre de 253, relatives à la conduite des prêtres (Dge-slong), et une explication de ces règles au moyen de plusieurs histoires ou paraboles racontées tout au long.


VOLUME V — (Cha)

Le commencement du cinquième volume, du folio 1 à 30, contient le traité sur l’émancipation (sk. Pratimoxa-Sûtra, tib. So-sor-thar-pahi-Mdo).

contenu du traité sur l’émancipation[2]

Adoration à celui qui sait tout, ou salutation au Buddha. — Éloge et importance de ce Sûtra. — Bénédictions diverses qui naissent de la pratique

  1. Pour l’histoire de Ma-sdug. Voir ci-dessus page 36 (feuillets 155 et suivants du volume II. (L. F.)
  2. Ce règlement commun à tous les bouddhistes existe en pali et en chinois. Le texte pali énumère seulement 227 règles. — La Société Asiatique de Londres a publié, en 1862, dans son Journal (vol.