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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/232

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

leurs noms et les autres points. Leurs noms sont, en général, des mots qui ont une signification et désignent soit une vertu ou une bonne qualité, soit un objet naturel, beau, agréable, grand, précieux, etc.

Voici les noms de quelques autres Tathâgatas postérieurs à Maitreya, reproduits d’après le tibétain et accompagnés d’une traduction.

06. Senge-ge le lion 24. Hod-bzang bonne lumière
07. Rab-gsal le très clair ou pur 25. Mya-ngan-med exempt de chagrin
08. Thub-pa le puissant 26. Skak-rgyal prince des étoiles
09. {{sc|Me-tog Fleur 27. Rab-gsal le très clair
10. Metog-gnis-pa Fleur II 28. Phbkno-thogs qui porte un chapelet
11. Spyan-legs bel-œil 29. Yon-tan-hod lumière des bonnes qualités
12. Ded-dpon conducteur en chef 30. Don-gzigs qui conçoit le sens
13. Lag-chen grande main 31. Mar-me Lampe
14. Stobs-chen grande force 32. Mthu-ldan puissant
15. Rgyu-skar-rgyal-po Prince des étoiles mouvantes 33. Sman-pa qui guérit les maladies
16. Rtsi-sman essence médicinale 34. Des-pa brave
17. Snanpa-tog Le principal ornement de la célébrité 35. Mdzod-spu cheveu de trésor
18. Hod-chen-po grande lumière
19. Grol-vahi-pung-po corps affranchi 36. Brtan ldan permanent
20. Rnam-par-sñang-mdzad L’éclaireur 37. Lhahi dpai prospérité divine
21. Ñi mahi-sñing-pu L’essence du soleil 38. Gdul-dkah difficile à subjuguer
22. Zla-va La lune 39. Yon-tan-rgyal-mts’an étendard de (bonnes) qualités
23. Hod-hphro répandant la lumière 40 Sora-can (sk. Râhu) nom d’une planète

et ainsi de suite.

Du folio 459 à la fin du volume, Çakya redit, à la demande du Bodhisattva ci-dessus mentionné, quand ces Tathâgatas éprouvèrent les dispositions d’esprit qui les firent arriver à la suprême sagesse, ou devenir Bodhisattvas et ce qu’ils offrirent aux Tathâgatas en présence desquels ils firent leurs vœux et formulèrent une prière pour obtenir en conséquence de leurs mérites moraux la délivrance finale ou arriver à la perfection.

Ce volume renferme 547 feuilles et vingt-six bampos ou divisions artificielles. Le Sûtra a été traduit par le Pandit indien Vidyâkara Siddha et le Lotsava Bande Dpal-gyi Dvyangs : il fut revu et arrangé depuis par Dpal brtsegs^^1.

1 Le texte sanscrit du Bhadra-Kalpika existe ; on en connaît aussi une traduction chinoise, ou du moins on trouve dans la littérature bouddhique de la Chine la liste des noms des mille Buddhas.