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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/234

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET

dans l’Inde), dont plusieurs sont énumérées par quelques-uns des dieux qui les recommandent à cause de leurs bonnes qualités, et sont d’opinion que telle et telle famille est propre à devenir celle où le Bodhisattva s’incarnera. Mais quelques autres trouvent qu’il y a en elles tel ou tel défaut, et signalent plusieurs défectuosités dans chacune de ces tribus ou familles. Les familles dominantes énumérées sont :

1. La famille royale de Magadha (Sk. Videkula. Tib. Lus-hphags rigs) ;

2. La famille royale de Koçala ;

3. La famille royale de Vadsa ;

4. La ville de Yangs-pa-cati (Sk. Vaiçali ou Prayâga, aujourd’hui Allahabad ;

5. La famille de Rab snang en Hphags-rgyal (Sk. Ujayanî, Ujen en Malva) ;

6. La ville de Bcom-brlag (Sk. Mathura) ;

7. Le Skya-bseng-gi-rigs (Sk. La race Pandava à Hastinapura).

Aucune d’elles n’est reconnue propre à l’incarnation du Bod/nsativa, et la race Çâkya est préférée à toutes les autres. On demande à Çâkya lui-même où un Boddhisattva prend son incarnation à sa dernière naissance ; il énumère alors soixante-quatre bonnes qualités requises de la race où un Bodhisattva doit naître dans de telles circonstances. Folio 26 ; les trente-deux qualités ou caractéristiques de la femme propre à en être la mère. Folio 27 ; caractère et fortune de Zas-gtsang-ma (Sk. Çuddhodana). Bonnes qualités de sa femme. (Tib. Lha-mo-sgyu-hphrul-ma, Sk. Mayâdevi). Folios 28-29 ; éloge versifié de la race Çâkya, en général, et en particulier, des perfections de Lha-mo-sgyu hphrul-ma.

Chapitre IV (folios 30-37), titre : « Porte ou commencement de la lumière de la religion ». Dernière leçon du Bodhisatlca (Çàkya) aux di(nix et aux déesses. Décoration du grand palais de Galdan. Obligation d’enseigner aux dieux les cent huit articles du Chos-snang-vahi-sgo chaque fois qu’un Bodhisattva quitte Galdan (Sk. Tuṣita), pour changer de vie. (Ce sont des titres de traités religieux ou les noms de certains dogmes et de certaines maximes morales).

Chapitre V (folios 37-49). « Au moment de quitter Galdan », Çâkya y ins-