Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/361

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
343
ANALYSE DU KANDJOUR

ts’igs-su vcad-pa, ལྷས་ཞུས་པའི་བཀྲ་ཤེས་ཀྱི་ཚིགས་སུ་བཅད་པ (folios 236-237). Quelques vers de bénédiction, à la demande d’un dieu.

Autre semblable.

20. Pañca tathâgata mangala-gâthâ, tib. De vjin-gçegs-pa lngahi bkra-çis kyi-ts’igs-su bcad pa, དེ་བཞིན་གཤེགས་པ་ལྔའི་ལྔའི་བཀྲ་ཤེས་ཀྱི་ཚིགས་སུ་བཅད་པ. Vers de bénédiction ou hymnes sur cinq Tathâgatas (les cinq Dhyâni-Buddhas), à commencer par Vairocana.

Autre hymne.

23. Mangala-gâthâ, tib. Bkra-çis-kyi ts’igs-su vcad-pa, བཀྲ་ཤིས་ཀྱི་ཚིགས་སུ་བཅད་པ (folios 240-242). Vers de bénédiction ou hymne[1].

22. Ratna tri svasti-gâthâ tib. Dkon mchog gsum-gyi-bkra-çis-kyi-ts’igs-su vcad-pa, དཀོན་མཆོག་གསུམ་གྱི་བཀྲ་ཤིས་ཀི་ཚིགས་སུ་བཅད་པ (folios 242-243) : « Hymne sur les trois saints » prononcé par Com-dan-das (Çâkya), à la demande du maître de maison Des-pa (homme généreux). Traduit par Jina-Mitra et Bande-ye-çes-sde.


VOLUME XX. — (DZa)

Trois ouvrages distincts :

1. Sarva-dharman Mahâ-çanti bodhi cittakulaya Râjâ, tib. Chos thams-cad-rdzogs-pa chen-po byang-chub-kyi sems-kun-byed-rgyal-po, ཆོས་ཐམས་ཅད་རྯོགས་པ་ཆེན་པོ་བྱང་ཆུབ་ཀྱི་སེམས་ཀུན་བྱེད་རྒྱལ་པོ (folios 1-91 et continué jusqu’au folio 120) : « Celui qui est grand et parfait en toutes choses (ou à tous égards), l’âme pure, le souverain qui crée tout ». C’est un traité de haute spéculation sur la nature, le caractère et l’existence de l’Être suprême et sur la manière dont toutes choses procèdent de lui. — L’orateur est, en général, l’âme suprême ou le souverain créateur de toutes choses, qui répond aux demandes de Vajra-Sattva (tib. Rdo-rje-sems-dpah), le président des cinq Dhyâni-Buddhas (comme on les appelle ailleurs). Il était avant toutes choses ; il existe de toute éternité.

  1. Ce texte est la rédaction septentrionale du célèbre Mangala-Sutra dont la rédaction méridionale a été traduite du pali en tibétain et insérée dans le Kandjour à la fin du Mdo, voir Mdo, XXX, 25°. (L. F.)