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Page:Annales du Musée Guimet, tome 2.djvu/488

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ANNALES DU MUSÉE GUIMET
sur le bord de l’étang des Singes. Les citoyens décident qu’il sera traité aux frais du public et que nul ne pourra lui offrir une hospitalité privée (Dulva iii, 25).
Çâkya y permet l’usage de la viande dans certains cas (Dulva iii. 37-8) ; il y fait à ses disciples la recommandation de tenir leur literie et leurs habits bien propres et de faire bon usage des dons qui leur sont accordés, etc. (Dulva iii, 162).
Les disciples de Çâkya y causent du scandale par le bruit qu’ils font en se frottant de briques ; Çâkya leur interdit de se frotter de briques, si ce n’est les pieds (Dulva x, 2o).
Vaïçâlî est une des localités où se sont passées les histoires racontées dans Mdo xxvii-xxviii. C’est à Vaïçalî que Çâkya énumère plusieurs Buddhas (Mdo xxii, 12o), qu’il raconte le vœu de sept Tathâgatas (Rgyud x, 5o) ; qu’il dit la Dhârani Rgyud xiv, 48o ; qu’il répond aux questions du Licchavi Ratnajâli (Mdo xiii, 6o) ; qu’il donne une instruction à plusieurs marchands de cette ville (Mdo xxv, 5o) ; qu’il enseigne à un Bhixu le moyen de se purifier après avoir commis adultère (Mdo xvi, 18o).
« Le grand parc » (Ts’al chen-po) où Çâkya dit le Bhadra-Kalpika (Mdo i) était sur le chemin de Çrâvastî à Vaïçâli.
C’est à Vaïçâli que se produisent, cent dix ans après la mort de Çâkya, les infractions qui, à la suite de longues querelles sur des minuties, motivent la réunion des sept cents et la seconde compilation des écritures bouddhiques. (Remarques à la suite de Dulva xi.)
Vaiçrâvana. Autre nom de Kuvera. Voir Kuvera.
Vairocana, nom d’un Buddha, le premier des cinq Dhyani-Buddhas (Rgyud XIX, 20o ; XXII, 1o) ; appelé aussi le plus parfait des Bodhisattvas (Rgyud IX, 3o) ; son nom entre dans le titre de Phal-chen 10o et de Mdo xx, 17o ; est un des interlocuteurs de Rgyud ix, 3o ; un des orateurs de Rgyud VII, 7o ; dit le Rgyud ix, 6o ; salué le premier au début de Rgyud xxi, 3o ; le second avec le titre de Bhagavat au début de Rgyud v, 3o ; le troisième au début de Rgyud viii, 1o.

Nota. — Le nom de Vaïrocana a été altéré par les Tibétains en Vaïrotsana ou Baïrotsana.