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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/14

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UNE SECONDE MÈRE.

tion, oh ! mais avec une attention soutenue, un livre rouge doré sur tranches, un de ces livres que tous les enfants connaissent bien : il lit un livre de la Bibliothèque rose.

À quelques pas plus loin est sa jeune sœur, Geneviève, on l’appelle ordinairement Gina, qui travaille dans le petit jardin.

La pauvre enfant traîne, avec effort, une grande brouette toute remplie de fumier.

Elle le prend, sans dégoût, avec ses mains, en entoure soigneusement ses fleurs, puis reprend sa brouette et en met un peu plus loin.

Aussi comme elle est propre ! son tablier blanc est affreux à voir ! ses bottines sont boueuses, et ses mains, ses pauvres petites mains, font horreur ! Elle a chaud, très chaud, elle a enlevé son grand chapeau de paille, et, à peine, au milieu de ses cheveux en broussaille, aperçoit-on sa petite figure très fine, qu’éclairent deux yeux bleus comme des myosotis.

Gina.

Jacques !


Jacques ne répond pas.