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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/140

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UNE SECONDE MÈRE.

Mme de Hautmanoir.

Quelle belle et noble nature !

M. le Curé.

« La question est grave, monsieur le curé, me dit-elle en finissant, tellement grave que j’y dois réfléchir longuement.

« Nous passerons, comme toujours, mes parents et moi, une partie de l’hiver dans le Midi, je prierai Dieu de m’éclairer pendant ce temps-là et je vous rendrai réponse dans quelques mois. » Ah ! madame la baronne, ne vous l’avais-je pas dit que Mlle Solange était une créature exceptionnelle ? un cœur d’or ! un vrai cœur d’or !