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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/146

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UNE SECONDE MÈRE.

Rambert, dans un fauteuil, faisait de la tapisserie et Solange, assise en face d’elle, finissait une jolie capote en satin blanc coulissé.

Elles se levèrent, en voyant entrer les visiteurs et s’exclamèrent sur la bonne mine de Gina.

Mlle Solange.

C’est un bonheur de la voir si fraîche et si gentille, car elle nous en a donné des inquiétudes, la petite vilaine ! dit-elle en l’embrassant joyeusement.

Mme de Hautmanoir, jetant les yeux sur l’ouvrage de Solange.

Que faites-vous là, Mademoiselle ? Oh ! la jolie petite capote, c’est un amour.

Mlle Solange.

C’est pour ma filleule, l’enfant de ma sœur de lait, que l’on va baptiser ces jours-ci. (Plantant la coiffure sur son poing fermé) elle sera mignonne comme tout avec ça sur sa petite tête.

Mme de Hautmanoir

Vous êtes adroite comme une fée, Mademoiselle Solange.


Mme de Saint-Rambert, pendant ce temps,