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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/17

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UN SERMENT SOLENNEL

demeure tout entier livré à des réflexions qui l’absorbent.

Il jette un regard circulaire.

Lison s’est éloignée de quelques pas encore et cause, à présent, avec le garçon jardinier.

Oh ! cette fois, cela peut durer longtemps, car le garçon jardinier, lui aussi, en a une langue !

Gina, à genoux par terre, achève de fumer les dernières plantes de son jardin.

Jacques.

Viens ici, Gina.

Gina.

Un instant, Jacques, je vais avoir fini.

Jacques.

Non, Gina, non, tout de suite, c’est très pressé.

Gina n’a pas l’habitude de résister à Jacques, son aîné de deux ans, qu’elle aime et qu’elle admire beaucoup.

Elle accourt donc près de lui et reste saisie de l’expression de sa physionomie. Il a l’air presque terrible.

Jacques, d’un ton solennel.

Gina !