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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/172

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UNE SECONDE MÈRE.

dorée, baveuse, appétissante à souhait, fit son apparition sur la table du restaurant de l’hôtel. Mme de Hautmanoir et ses petits-enfants la déclarèrent parfaite et en firent leur compliment à Mme Pouliche qui se confondit en remerciements.

L’omelette fut suivie d’un poulet sauté à l’estragon, de pommes de terre frites, d’un pâté et, pour couronnement, de beignets aux pommes. Cet excellent déjeuner avait rendu des forces à nos voyageurs qui se levèrent de table et se mirent en route, pour visiter les merveilles de ce Mont célèbre.

Ils s’engagèrent donc dans la principale, ou pour mieux dire la seule rue de la ville, qui se déroule en une longue courbe sur le flanc de la montagne et aboutit à l’abbaye, par un escalier divisé en plusieurs rampes.

En passant, ils virent une vieille porte, la porte du roi, gardée par des pièces de canons enlevées jadis aux Anglais ; puis une autre porte encore, flanquée de deux tours d’où les bourgeois observaient, autrefois, l’approche de l’ennemi. Enfin, on entra à l’église paroissiale