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UNE SECONDE MÈRE.

lapins et les poules : ce n’est pas difficile, c’est même très amusant.


Gina paraît peu enthousiasmée ; elle baisse la tête sans répondre.

Jacques.

À présent, il faut faire nos préparatifs, sans que personne puisse se douter de rien. Gardons du pain de notre déjeuner, tu as des tablettes de chocolat que grand’mère t’a données, dans ton sac. Tâchons, sans en avoir l’air, de prendre, à table, quelques fruits, des gâteaux, même un peu de viande froide, si c’est possible, pour nos provisions de voyage. Dans ma petite valise, nous mettrons, chacun, une chemise, une paire de bas, des mouchoirs, avec nos peignes, nos brosses, nos savons, et, s’il y a encore de la place, une paire de bottines de rechange.


Gina, séduite par l’étrangeté de la proposition, en oublie les périls de l’entreprise et finit par sourire.

Gina.

Quand partirons-nous ?