Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/247

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
235
À LA RECHERCHE DES FUGITIFS.

l’auto, à l’arrivée de l’express, ce soir, pour le ramener au château, lui et sa jeune dame.

Lison, levant les bras au ciel.

Miséricorde ! il ne manquait plus que cela ! Que dira-t-il, mon Dieu, si les enfants ne sont pas retrouvés ? Que va-t-il se passer !!!!

Le père Buisson.

Écoutez, mademoiselle Lison, il n’y a qu’une chose à faire : rentrez au château, prévenez les domestiques. Que moi, que vous, que tout le monde enfin aille dans toutes les directions, batte le pays. Il faudra bien ainsi qu’on les retrouve, que diable ! Des enfants aussi jeunes n’ont pu aller bien loin.


Assaillie par les plus noirs pressentiments, Lison revint au château.

La journée se passa en vaines recherches.

À cinq heures trente-cinq, l’automobile revenait de la gare avec les voyageurs, et s’arrêtait devant le perron du château. M. de Brides en sortit le premier et offrit la main à sa jeune femme, pour l’aider à en descendre. Il s’attendait à trouver, à l’arrivée, Jacques et Gina, et,