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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/250

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UNE SECONDE MÈRE.

bien léger, bien incertain. C’est de la part d’un employé nouveau venu par ici. Interrogé par le chef de gare, cet homme lui a dit qu’il avait délivré, ce matin, des billets de seconde classe, pour Verneuil, à un petit garçon de dix à douze ans, accompagné d’une petite fille dont il a donné le signalement qui répond assez à celui de Mlle Gina. Ces deux enfants, paraît-il, avaient l’air embarrassés et peu habitués à voyager seuls.

Mme de Brides, anxieuse.

Et alors, père Buisson, et alors ?

Le père Buisson.

Alors, le chef de gare a télégraphié à Verneuil ; là, les réponses furent contradictoires. Certains employés avaient vu des enfants descendre du train, d’autres n’avaient rien remarqué. Bref, on n’était pas plus avancé qu’auparavant.

Mme de Brides.

Oh ! prenons vite le train, allons les chercher nous-mêmes.

M. de Brides.

Mais il n’y a plus de train, aujourd’hui, dans cette direction.