Aller au contenu

Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/261

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
249
À LA RECHERCHE DES FUGITIFS.

savez, tout le quartier contre nous, non sans avoir auparavant, je me l’explique à présent, glissé dans ma poche les allumettes et les objets que vous y avez retrouvés. Dire qu’elle a voulu me faire passer pour un voleur et un incendiaire ! oh ! le monstre de femme !…

M. de Brides écoutait abasourdi, à la fois indigné et humilié qu’on eût pu prendre, un instant, son fils, pour un criminel.

Le Commissaire, à Jacques.

La leçon a été rude, mon petit monsieur. J’espère qu’elle vous profitera. Vous avez été doublement coupable, en entraînant avec vous votre petite sœur. Les enfants de votre classe ne doivent pas s’émanciper et courir ainsi les aventures. Soyez dorénavant plus docile et plus soumis : vous voyez ce qu’il en coûte aux enfants quand ils veulent faire à leur tête ?

Jacques, très rouge, baissa le front sans oser répondre, tandis que M. de Brides prenait congé du commissaire.

L’automobile était à la porte : tous quatre y montèrent.