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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/265

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TOUT EST BIEN QUI FINIT BIEN.

Encore une fois, je te le répète, ce n’est pas une punition, mais, là, tu prendras des habitudes de régularité, de travail et de soumission dont tu as grand besoin. Tu es plutôt en retard pour ton âge : il est temps que tu te mettes à travailler sérieusement, car je souhaite vivement que tu fasses comme moi, que tu passes par l’école de Saint-Cyr, pour être militaire.

Cette perspective, qui plaisait à Jacques, releva son courage.

Jacques.

Saint-Cyr ! oh ! oui, papa, mais pourrai-je y arriver ? On dit que c’est si difficile !

M. de Brides.

Oui, certes, tu y arriveras si tu le veux, et même dans un bon rang : j’en réponds, il s’agit seulement de piocher ferme.

Jacques.

Je travaillerai, papa, vous verrez ça.

M. de Brides.

C’est bien, mon enfant, je retiens cette bonne parole. Je vais maintenant te dire quelque chose qui te fera plaisir.