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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/31

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UNE JOURNÉE ORAGEUSE.

Mlle de Saint-Rambert.

Oh ! Madame, il faut leur pardonner, pour une fois !…

Mme de Hautmanoir, qui ne décolère pas.

Pour une fois ! pour une fois ! Mais, Mademoiselle Solange, c’est tous les jours qu’ils font des bêtises, c’est vingt fois, c’est cent fois par jour ! (Se tournant vers ses petits-enfants) : Rentrez, Monsieur ; rentrez, Mademoiselle. Dites à Lison de vous préparer un bain ; qu’elle vous nettoie des pieds à la tête et puis vous resterez jusqu’au dîner, dans votre chambre, et vous n’aurez pas de dessert.

Jacques et Gina s’en vont très penauds. Mlle Solange les suit d’un regard de compassion qui ne leur échappe pas.

Jacques

Ben ! en voilà une guigne ! je la reconnais bien là ma guigne !

Gina lève vers Jacques un regard interrogateur.

Jacques.

Eh bien oui ! Tu as entendu ce que grand’mère