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Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/72

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chez Mme de Hautmanoir où ils restèrent pendant quelques semaines.

Lorsqu’ils revinrent à Brides, la chambre de leur mère était fermée ; leur père, en grand deuil, avait une figure grave et triste qu’il conserva longtemps ; ses cheveux avaient blanchi, à la suite de tant d’émotions et de chagrins, et les petits sentirent bien qu’eux seuls, désormais, pouvaient lui apporter quelque consolation.

Tels étaient les souvenirs qui revinrent peu à peu à la mémoire des enfants et qu’ils se rappelaient l’un à l’autre, en regardant le portrait de leur mère.