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Dans le felidg qui fait les tentes, il entre autant de poils que de laine.

La plus grande largeur des étoffes tissées par les musulmanes est de deux mètres, leur longueur moyenne est de six mètres.

Les femmes du Soûf ont sans cesse en mouvement cinq mille métiers ; elles fabriquent des haïcks, des tapis, 70.000 haouli par an qui, en moyenne, se vendent vingt-cinq francs pièce. On comprend que, dans ces conditions, l’homme ait imaginé d’avoir des troupeaux de femmes, qui lui produisent de beaux bénéfices pendant qu’il fume des cigarettes et se délecte de moka.

Les femmes de Figuig sont aussi des ouvrières habiles qui tissent le coton, la laine, et brodent les haïcks.

Les femmes Chambaa tissent et brodent également les étoffes.

Mais, les plus beaux haïcks blancs à trame de laine fine et à chaîne de soie, sont tissés par les marocaines.

Les femmes arabes n’ont pas d’ateliers pour