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Page:Auclert - Les Femmes arabes en Algérie, 1900.pdf/155

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vêtements blancs, bleus ou rouges ; elles portent la melhafa et mettent pour sortir un manteau appelé ghansa. Pour toute parure, elles ont un collier de pièces de monnaie, de grains de corail et de clous de girofle. Leurs boucles d’oreilles tombent jusque sur leurs épaules.

Les belles Ghadamésiennes, au type grec, s’enveloppent dans une pièce d’étoffe qui passe sous le bras droit pour s’attacher sur l’épaule gauche, laissant le sein à découvert, cette robe est fixée au corps par une ceinture rouge. Une écharpe blanche flotte autour d’elles et leur donne quelque chose de vaporeux et d’éthéré.

Leur diadème en or ou cuivré soutient un gros pompon rouge qui leur pend au milieu du front, ce pompon, symbole de liberté est interdit aux esclaves. Elles sont chaussées de souliers en cuir rouge, richement brodés.

Les femmes Chamba ont une gandoura (chemise) sans manches, ouverte sur le côté, leurs cheveux noirs sortent de leurs turbans