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Page:Auclert - Les Femmes arabes en Algérie, 1900.pdf/17

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LES FEMMES ARABES

lieu de rapporter le décret Crémieux il faut appeler les indigènes à exercer leurs droits politiques et à l’aide de leur influence, contrebalancer l’excès d’influence juive.

Cette solution mettrait fin aux troubles de notre belle colonie ; car, en réalité qui est-ce qui cause les querelles entre naturalisés et Israélites ?

— C’est cette proie, l’arabe dont on se dispute l’exploitation. Si l’on faisait l’arabe égal de ses spoliateurs algériens et juifs, immédiatement ceux-ci cesseraient de se combattre.

Les naturalisés et les fonctionnaires, dont les juifs plaçaient l’argent à gros intérêt, s’étant assimilé leur méthode, n’ont maintenant plus besoin d’intermédiaires et voudraient seuls empocher les gains usuraires en Algérie.

Le plus grand péril pour la colonie, est le péril étranger. Les étrangers sont en Algérie plus maîtres que les Français. Ils accaparent le travail, les emplois et en raison de leur quantité, ils gouvernent le pays.