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Page:Auclert - Les Femmes arabes en Algérie, 1900.pdf/94

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passion qui les portent à se sacrifier et à subordonner leur bonheur à celui de l’homme. Elles veulent être heureuses elles-mêmes et éprouver personnellement, une complète satisfaction.

L’élévation de leur esprit date de loin : du temps de la société païenne, alors que les femmes avaient la liberté de choisir le compagnon de vie qui leur plaisait, elles ne visaient qu’à faire des mariages « d’intelligence ». Elles recherchaient un mari sympathique.

Les femmes des autres races se laissaient séduire par la beauté physique, la richesse ! Elles préféraient à tout, la beauté morale, la supériorité intellectuelle. Elles épousaient le plus généreux et le plus poète !

Avant d’épouser, elles faisaient subir des épreuves. Celle du réchaud et des parfums, était infaillible pour distinguer, entre un homme de rien et un homme bien né.

La femme arabe d’aujourd’hui, si annihilée qu’elle soit, participe de ses aïeules, elle a