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rubrique qui les concerne y porte un titre en italique, pour éviter de les confondre avec les protagonistes de l’école.

Quant aux auteurs symbolistes eux-mêmes, le choix présentait quelques difficultés. On peut les répartir en trois catégories :

1o Ceux qu’on a coutume de faire figurer dans les recueils des poètes contemporains et que pour cette raison le public regarde à tort comme symbolistes. Sans être hostiles à la jeune école, souvent même en éprouvant pour ses adeptes de franches sympathies, ces écrivains ont néanmoins protesté contre le symbolisme, soit par la forme classique ou parnassienne de leurs vers, soit par la précaution jalouse qu’ils ont mise à ne jamais figurer dans les manifestations symbolistes de l’époque.

2o Ceux qui, au début de leur carrière, ont manifestement subi l’influence nouvelle, mais qui se sont rapidement évadés de la jeune école.

3o Ceux qui ont ouvertement fait profession de symbolisme dans leurs ouvrages, leurs manifestes ou leurs discours.

À la première classe appartiennent des indépendants, Barbusse, Despax, Fontainas, Lecomte, Le Roy, Magre, Roinard, Signoret et quelques poètes de « la Conque », Pierre Louys en tête. Nous les avons volontairement écartés de cette bibliographie.

Pour ceux de la deuxième catégorie, nous nous sommes borné à donner la bibliographie des œuvres qui appartiennent au symbolisme, en omettant délibérément les autres. Ainsi pour Bataille, illustre au théâtre dans un genre qui n’a rien de symboliste et qui