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Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/125

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Bien d’autres passages extraits des Gâthâs pourraient être cités, si nous en avions la place. Considérons maintenant celui-ci, emprunté au Yasna haptanhaiti, qu’on admet être une des plus anciennes parties de la Yasna, après les Gâthâs : » Nous adorons Ahûra-Mazda, le juste, le maître de toute justice. Nous adorons les Ameshaspentas (les archanges), les possesseurs du bien, les dispensateurs du bien. Nous adorons la création tout entière de l’esprit juste[1]. » Le Vispered commence ainsi : « J’invoque et je proclame les puissances du ciel, les puissances de la terre, » et ainsi de suite une longue liste de dieux est énumérée[2]. Et ailleurs : « Nous les faisons connaître : à toi Ahûra-Mazda, au saint Sraôsha, à Rashnû le très droit, à Mithra qui règne sur de vastes pâturages, aux âmes-haspentas, aux Fravarshis des purs, aux âmes des purs, au Feu, fils d’Ahûra-Mazda et au Seigneur tout-puissant[3]. » La Yasna apporte son témoignage : « J’invoque et je proclame : le Créateur Ahûra-Mazda, le Brillant, le Majestueux, le Très Haut, le Très Bon, le

  1. Essays on the Parsîs, p. 171.
  2. Op. cit., I. Trad. du prof. Spiegel, p. 5.
  3. Ibid., XII, 18, 19, p. 18.