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Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/134

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bonheur, le bonheur est à lui — au plus pur d’entre les purs[1]. » Quand Ahûra-Mazdâ répond à Zarathushtra qui l’interroge sur la récitation de l’Ashem-Vohû, le Dieu déclare que le mode de récitation de l’Ashem-Vohû qui a autant de prix que les meilleures choses qu’Il ait lui-même créées — consiste à : « éviter les mauvaises pensées, les mauvaises paroles et les mauvaises actions[2]. »

Entre l’âge de sept ans et celui de quinze ans, l’enfant doit être initié, après quoi on le revêt pour la première fois du kûsti (ou cordon sacré) et de la Sûdrâ (chemise de lin blanc), tous deux emblèmes de la pureté. Le kûsti est fait de soixante-douze fils de laine prise sur des agneaux et il est enroulé trois fois autour de la taille pour symboliser les bonnes pensées, les bonnes paroles et les bonnes actions qui doivent incomber au porteur de ce kûsti ; on le noue deux fois devant et deux fois derrière. La sincérité, la chasteté, l’obéissance envers tes parents, le fait d’être hospitalier, laborieux, honnête, doux envers les animaux utiles — constituent des vertus

  1. Op. cit. Trad. du docteur Spiegel, p. 3.
  2. Hadokht Nask, Essays on the Parsîs, p. 219.