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Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/352

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comme vous l’avez lu dans la Bhagavad Gîta, que la créature humaine descend par les mauvaises actions ; par un mélange de bien et de mal, elle renaît comme créature humaine ; purifiée, elle devient un Deva. Ce sont exactement les mêmes principes que le djaïniste professe. C’est par de nombreuses naissances, par d’innombrables expériences que le Jiva commence à se libérer des liens de l’action. On nous dit qu’il y a trois joyaux — pareils aux trois ratnas dont nous parlent si souvent les Bouddhistes ; ce sont : la vraie science, la vraie foi, la vraie conduite, auxquels on en ajoute un quatrième pour les ascètes. « Apprenez à connaître le vrai chemin qui conduit à la délivrance finale, et que les Djinas ont révélé ; elle est subordonnée à quatre causes et caractérisée par la vraie science et la vraie foi : 1o la vraie science ; 2o la foi ; 3o la conduite ; 4o les austérités. Voilà le chemin indique par les Djinas, possesseurs de la meilleure science[1]. » C’est par la vraie science, par la vraie foi et la vraie conduite que le Jiva évolue et aux dernières étapes s’ajoutent les austérités, par lesquelles il se libère finalement du joug des

  1. Uttarâdhyayana, XXVIII, 1, 2.