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Page:Besant - Des religions pratiquées actuellement dans l’Inde.djvu/98

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est un frère aîné de la langue de l’Avesta[1]. Non seulement cette similarité ressort claire et distincte des mots employés, mais elle va bien au delà des mots eux-mêmes. Les anciennes Gâthâs, ou hymnes, sont écrites en mètres qui se rapprochent extrêmement des mètres du Sama Veda. Leur rythme, le nombre de leurs pieds, la manière dont ils étaient évidemment chantés rappellent tout à fait le rythme, le nombre de pieds, la manière de chanter en usage parmi les Hindous. De sorte que si nous considérons les Gâthâs, nous y trouvons les caractères d’une haute antiquité et, tandis qu’en dépit des orientalistes, nous nous obstinons à faire reculer dans le passé l’ancienneté des Vedas et celle de l’Hindouisme, — nous admettons avec eux une haute antiquité à la religion Zoroastrienne ; nous rattachons d’ailleurs, dans notre plaidoyer, les deux thèses l’une à l’autre ainsi que les deux groupes de faits étaient liés, à leurs débuts, dans le passé lointain des deux peuples. C’est ainsi encore, s’il m’est permis de m’appuyer un instant sur les annales occultes, que les chants sont les mêmes. Ces

  1. Essays on the Parsîs, p. 40.