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Page:Brossard - Correcteur typographe, 1924.djvu/411

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23o La mise en petites capitales, dans les notes ou dans le texte, des noms d’auteurs ;

24o L’utilisation convenable des mots Idem et Ibidem, remplaçant respectivement, dans les notes, les noms d’auteurs et les titres d’ouvrages déjà cités.

Tels sont, brièvement exposés, quelques-uns des points, les principaux, sur lesquels devra plus spécialement se porter l’attention du correcteur de premières ou de typographiques. La tâche, on le comprend mieux à la lumière de cet exposé, est lourde et compliquée. Aussi ne saurait-on insister à nouveau trop vivement pour que des conditions matérielles convenables de travail — parmi lesquelles il faut, en premier lieu, placer le silence — soient assurées au correcteur, afin qu’il puisse conserver entière la liberté d’esprit nécessaire à l’exécution de sa tâche.

II. Si par un hasard extraordinaire, qui ne devrait cependant jamais se présenter, il est nécessaire de vérifier une épreuve, ou plutôt une fin d’épreuve, en l’absence de copie, le correcteur, pour dégager sa responsabilité, inscrit sur l’épreuve : Lu sans copie.

III. Suivant les méthodes de composition des imprimeries, les notes et les intercalations de textes en caractères différents sont placées « dans le texte aux endroits mêmes de leurs appels respectifs », ou « mises par sections au bas de chaque paquet ou colonne », ou enfin composées séparément. Dans les deux premiers cas, la lecture des notes et des intercalations est ainsi obligatoirement faite au fur et à mesure qu’elles se présentent ou que les renvois se rencontrent : « on s’assure dès lors aisément qu’elles appartiennent bien à la partie de composition qui précède, et la mise en pages en devient plus facile ». « Mais on fera mieux de lire séparément notes et intercalations, si la composition et, conséquemment, l’épreuve de celles-ci ont été faites séparément. » — « En règle générale, il faut éviter, quand cela est possible, de passer trop fréquemment d’un caractère plus gros à un caractère plus petit, et réciproquement. L’œil qui suit une même force de corps est moins sujet à faillir. Ce principe est bien connu des vieux praticiens. »

Si le correcteur lit séparément notes et intercalations, il est indis-