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Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/133

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PRÉFACE.

fournit quelquefois des renseignements précieux sur ces particularités de style, quoiqu’il soit d ordinaire un peu succinct et même obscur, toutes les fois qu*il s’agit des andogies qu’o£Bne le Bhâgavata, quant aux idées et quant au style, avec les parties lyriques ou philosophiques des Vêdas. Les indications qu’il nous a conservées n’en seront pas moins recueillies soigneusement dans mes notes, et je tâcherai, sur quelques points, de suppléer à son silence. Mais comme les notes dont je parle peuvent être longtemps encore à paraître, je crois devoir en détacher deux morceaux qui, sans avoir une grande étendue, forment cependant chacun un tableau distinct, dont les Védas ont fourni les idées et les expressions.

Le premier de ces deux morceaux est déjà connu par la traduction qu’en a publiée Colebrooke, dans son second Essai sur les cérémonies religieuses des Brahmanes ^^ Je n’en crois pas moins utile d’en rapporter ici le texte, parce que les analogies que je remarque entre le style de ce fragment védique et celui d’un passage du second livre du Bhâgavata ne peuvent être complètement appréciées que par les lecteurs qui seront à même de comparer ces deux passages sous leur forme originale. Le morceau védique qu’on va lire jouit d’ailleurs d’une très-grande célébrité, et il se trouve, avec de légères variantes, répété dans deux Vêdas, d’abord dans le Rïtch, au livre VIII, chap. iv, hymnes 1 7, 1 8 et 19, et ensuite au chapitre xxxi du Yadjus blanc <^). On le désigne

par Çrtdbam Svàmin, et elle n’a vraisem— ms. fol. 56 r. sqq. Le mafintcrit de la Bi Md^lemeiit pour elle d*autre nutorité qoe la bliothèque dn Roi donne les stances telles

stance dtée par M. Wilson dans la préfiioe que je les ai reproduites ; mon manuscrit,

de son Dictionnaire sanscrit, p. xLn, i" éd. au contraire, est dn genre de ceux que Ton

^ Misi^elL Essayt, 1. 1, p. 167 et 168. nomme PadoM, et dans lesquels les mots

^ Colebrooke, Mite. Etloyi, 1. 1, p. S09, sont divisés par une barre qui les sépare les

note, et Rïgvéia SaMkiti, ms. de la Bibl. uns des autres, contrairement aux lois du

du Roi, 1. ym, ck. iT, fol. 3 1 V. et de mon Samdbi, lesquelles n*y sont pas obsenrées.