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Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/178

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PRÉFACE.

manière qui paraîtra peut-être systématique à plus d’un lecteur, des expressions qui se présentent avec un sens plus simple que celui que j ai adopté. Quelques mots me suJB&ront pour signaler la classe de termes dont je veux parler. On rencontre assez souvent parmi les noms d’Ardjuna, Tun des héros PânçLus, lepithète de Guiâkêça, par laquelle est également désigné le dieu Çiva, et il est à peu près certain que cette épithète signifie, conune le pense M. Wilson, « celui dont la chevelure offre l’aspect de la plante

doute pas cependant qu^on n’y parvienne bientôt, non pas pour tous les cas peut-être, mais au moins pour le plus grand noniibre. Par exemple j*ai écrit, d’accord avec M. Wilson, le mot irW enveloppe, MYec un cr, et j’ai d’autant moins hésité à préférer cette orthographe à celle de^îhr. qu’elle est également adoptée par Colebrooke pour le cas où ce mot signifie œuf {Amarakôcha, p. iq6, éd. Colebr.], tandis que ce savant semble réserver l’orthographe de Ofîhr pour le sens d’or travaillé. (J6û{. p. a33.) Mais à mesure que j’ai avancé dans l’examen des manuscrits, je me suis aperçu, premièrement que l’orthographe de OFhr était de beaucoup la plus conmiune ; secondement que les mots ^hr et ^êlSSïï soie et fait de soie, n’étaient presque jamais écrits avec un cr, comme il faudrait qu’ils le fussent s’ils venaient du primitif qihr ; troisièmement que 97^ n’était jamais remplacé par qr^pt, conmie il pourrait l’être quelquefois, puisque les copistes des provinces septentrionales et occidentales cèdent d’ordinaire à l’influence des Bhâkhàs, ou dialectes vulgaires, qui substituent hh au ch dévanâgari. Â ces observations j’ajouterai que les langues de l’Europe qui possèdent un mot analogue au sanscrit kôça, comme le grec, par exemple, qui a xàxxosy l’écrivent avec la gutturale

qui répond ordinairement au ST ça sanscrit. U est donc très-probable que l’orthographe primitive du terme sanscrit qui nous occupe doit être 9Îhr, plutôt que e^hr. En attendant que je me livre dans mes notes aux recherches qu’exige l’examen de ces diverses questions, j’indiquerai ici quelques inexactitudes qui me sont échappées dans le texte et dans la traduction, et que je n’ai pas reconnues assez tôt pour les corriger dans tous les exemplaires. Au livre I, ch. XIII, st. 38, 1. a, au lieu de wm smr^, il faut lire vmsmi^. J*ai écrit une fois qrri^ avec deux rTi tandis que dans les autres passages où se représente ce mot, qui n’est pas fréquemment employé, je l’ai écrit Orîfw. Les deux orthographes sont autorisées par Colebrooke ; mais comme je ne vois pas de raison étymologique pour l’emploi du double rT, je préfère écrire partout qrri^. J’en dirai autant de 3 ; ^, que j’ai écrit deux fois de cette manière, tandis qu’aiilleurs j’ai employé par mégarde le double s ; comme je n’aperçois pas davantage la raison étymologique du s, je préfère, iivec M. de Schlegel, l’orthographe 3 ; ^. Dans la traduction, je noterai comme devant être corrigés les mots suivants : liv. I, ch. in, st. 10, au lieu de Çdmkhya, lisez Sâmkhya ; ch. VI, st. 3g, Sirgga, lis. Çâr^ ; ch. x,