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Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/261

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fils, son jeune frère (Dêvaka), Hrǐdika et son fils (Krǐtavarman), Akrûra, Djayanta, Gada et Sâraṇa, vivent-ils toujours ?

29. Sont-ils heureux, Çatrudjit et les autres ? est-il heureux, Râma (Balarâma), le bienheureux chef des Sâtvats ?

30. Pradyumna, qui monte un grand char au milieu des enfants de Vrĭchṇi, est-il heureux, ainsi que l’illustre Aniruddha dont l’impétuosité est si irrésistible ?

31. Suchêṇa, Tchârudêchṇa, Sâmba, le fils de Djâmbuvatî et les plus illustres des enfants de Krĭchṇa, avec leurs fils Rĭchabha et les autres ;

32. Les serviteurs de Çâuri (Krĭchṇa), Çrutadêva et Uddhava, et les autres héros des Sâtvatas avec leurs chefs Sunanda et Nanda,

33. Tous ceux enfin qui sont protégés par le bras de Râma (Balarâma) et par celui de Krĭchṇa, vivent-ils dans la joie ? Ces alliés qu’unissent à nous les liens d’une étroite amitié, songent-ils aussi à notre bonheur ?

34. Et Bhagavat lui-même, l’ami des Brahmanes, Gôvinda, qui chérit ceux qui lui sont dévoués, vit-il heureux à Dvârakâ, entouré dans Sudharmâ de tous ses amis ?

35. Lui qui est l’Esprit antique lui-même, porté avec son fidèle Ananta sur l’océan de la famille de Yadu, pour le bonheur, la prospérité et la création des mondes !

36. Lui dont la capitale, protégée par son bras comme par une armée, est l’asile où, semblables aux serviteurs du grand Purucha, les Yadus respectés jouissent d’une félicité suprême !

37. Lui dont les seize mille épouses, Satyabhâmâ et les autres, pour qui le culte de ses pieds est la plus sainte dévotion, ont pu, victorieuses dans leur lutte contre les immortels, ravir aux cieux leurs trésors, réservés à l’amante du Dieu qui porte la foudre (à Çatchî, femme d’Indra) !

38. Lui dont les guerriers, les fils héroïques de Yadu, vivant sans crainte à l’ombre de ses bras puissants qui les ont tant de fois défendus dans le danger, montent à Sudharmâ, la salle de l’assem-