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Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/99

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PRÉFACE.

t histoire[1]. » Cette définition se trouve encore dans un autre Puràna, et aussi dans le Kôcha [d’Axnara], comme il suit : « Création, destruction, généalogie, règne des Manus, histoire des familles, ce sont là les éléments « qui constituent un Purâna, livre qui est marqué de cinq caractères. » Les dix-huit Purânas sont marqués des cinq caractères [indiqués dans la défini* tion] ; mais le Bhâgavata qui fait autorité pour les Vàichnavas est marqué de dix caractères : il résulte de là qu’il ne fait pas partie des Purânas.

7. Mais le Dêvîhhâgavata s’exprime ainsi ; c’est Çâunaka qui parle : « Les « dix-huit Purânas ont été racontés par le solitaire Krïchna (Vyâsa), et ces « livres divins, qui sont marqués de cinq attrihuts, ont été lus par toi, ô

dans M. Wilson [Mach. Collecl. 1. 1, p. 4i) «  se développe comme il suit, depuis le n* 1 jusqu’au n°8 : 1. Brâhma, 2. Pàdma, 3. Çàiva, 4— Bhâgavata, 5. Bhavichyat, G.Nâradiya, 7. Mârkandéya, £.Âgnéya.Ilsemblequ à partir de ces deux derniers numéros, elle aille se confondre avec la liste de TAgnéya ; mais elle Fabandonne aussitôt pour suivre celle du Mâtsya, depuis le n° 9, qui estleBrahmavâivarta, jusqu’au n* 1 6, qui est le Gàruda. Suivant le Kâurma, le n* 17 est le Vâyu Purâna, de sorte que le Brabmânda se trouve replacé au n"^ 18, comme dans les autres listes. Enfin, on trouve une autre liste dans notre Bhâgavata même, 1. XII, ch. VII, st. 23 ; la voici:1. Brâhma, 2. Pàdma, 3. Vâichnava, 4* Çàiva, 5. Lài^, 6. Gàruda, 7. Nàradiya, 8. Bhâgavata, 9. Âgnéya, 1 o. Skânda, 1 1. Bhavichyat, 12. Brahmavâivarta, 1 3.Mârkandéya, 1 4— Vâmana, 1 5. Vârâha, i6.Mâtsya, i7.Kàurma, i8.Brahmânda ^. Je regarde cette énumération comme moins digne de confiance que celles qui sont accompagnées du nombre des stances que renferme chaque Purâna. Il est très-probable, pour ne pas dire certaiui que l’ordre que suivent ces listes n’indiqué pas une succession historique; mais il est, quant à présent, très-difficile de découvrir les raisons qui l’ont fait adopter. Cette question,

conmie beaucoup d’autres qui sont relatives aux Purânas, ne pourra être résolue que par la lecture complète de ces livres.

Quant à la liste des Upapurânas que renferme le texte du Dévibhâgavata qui a donné, lieu à cette note, elle difTère de celle que Ràdhâkânta Dêva cite, d’après le Kâurma, dans son dictionnaire, Qt que voici : 1. Sânatkumâra, 2. Nàrasimha, 3. Vâyaviya, 4. Çàiva, 5. Dàurvàsasa, 6. Nàradiya, 7. Nandikéçvara, 8. Âuçanasa, 9. Kàpila, 10. Varuna, i i.Çâmba, i2.Kàlikâ, i3.Màhéçvara, i4.Pàdma, i5.Dàiva, i6.Pârâçara, 17. Mâritcha, 18. Bhâskara. {Çabdakalp. au not Upapurâna, ^g, 35 2, col. i.) M.Wilson a rapporté aussi deux listes des Upapurânas : l’une dans son Dictionnaire, où il substitue le nomxle Adi à celui de Sânatkamâra ; l’autre dans sa Notice du Dévibhâgavata [Mach, Collect, t. I, p. 48 ], où le nom de Bhâgavata remplace celui de Bhârgava que donne notre traité. Tout porte à croire que. ces livres sont plus modernes que la plupart des Purânas.

^ Ce passage fait réellement partie du Mâtsya Purâna, et il se trouve dans le ms. bengali n® xvni, fol. 69 r, fin. et v, init, inunédiateinent avant la définition classique d’un Purâna, que j’ai examinée en détail ci-dessus, p. xliv sqq.

M


Googh

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