2° Trois magnifiques inscriptions en caractères hiératiques, rappelant que le même fonctionnaire est venu à Silsilis l’an Ve, au mois de Paschons, du règne de Rhamsès-Meïamoun, faire exploiter les carrières pour la construction du palais de ce Pharaon (le palais de Médinet-Habou) ;
3° Un grand bas-relief : le roi Rhamsès-Meïamoun adorant le dieu Phtha et sa compagne Pascht (Bubastis).
Ces monuments démontrent, sans aucun doute, que tout le grès employé dans la construction du palais de Médinet-Habou à Thèbes vient de Silsilis, et que ce grand édifice a été commencé au plus tôt la cinquième année du règne de son fondateur.
4° Une grande stèle représentant le même roi adorant les dieux de Silsilis, et dédiée par le basilicogrammate Honi, surintendant des bâtiments de Rhamsès-Meïamoun, intendant de tous les palais du roi existants en Égypte, et chargé de la construction du temple du Soleil bâti à Memphis par ce Pharaon.
Des tableaux d’adoration et plusieurs stèles, plus anciennes que les précédentes, constatent aussi que Rhamsès le Grand (Sésostris) a tiré de Silsilis les matériaux de plusieurs des grands édifices construits sous son règne.
Plusieurs de ces stèles, dédiées soit par des intendants des bâtiments, soit par des princes