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Page:Chaptal - L’art de la teinture du coton en rouge, Deterville, 1807.djvu/42

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L’ART

infusion qu’on verse dans la chaudière d’engallage.


ARTICLE III.


Disposition de l’Atelier pour le Garançage et l’Avivage.


Lorsque les cotons sont séchés après leur alunage, on les lave avec beaucoup de soin ; et, dès qu’ils sont secs, on procède à leur garançage.

L’atelier du garançage doit être disposé de manière que l’eau puisse couler, par sa pente naturelle, dans toutes les chaudières, et y arriver, en assez grande quantité, pour que la chaudière soit remplie en très-peu de temps.

Cet atelier doit être très-aéré, pour éviter le séjour des vapeurs incommodes, qui s’élèvent de la chaudière, incommodent les ouvriers et ne permettent pas de juger de l’état du coton.

Le sol doit en être pavé ; et on y ménagera des pentes pour que l’eau s’écoule