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Page:Darby - Sur la formation des églises 1841.pdf/5

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passé la puissance que l’Esprit leur donne, la chair a été nourrie en eux ; et secondement, parce que ceux qui ont été fatigués du mal du nationalisme, pensant qu’il leur faudrait choisir entre ce mal et ce qui se présente à leurs yeux comme des Églises dissidentes, demeurent où ils se trouvent, en désespoir de cause. Il serait, dans les conjonctures présentes, étonnant d’affirmer que ces Églises peuvent réaliser cette union ; mais je n’insiste pas sur ce point, de peur de faire de la peine à plusieurs. Je chercherai plutôt à mettre au premier plan les points sur lesquels nous sommes d’accord, points qui nous fourniront en même temps un jugement clair sur plusieurs systèmes actuellement existans ; systèmes qui, s’ils sont incapables de produire le bien désiré par un grand nombre de frères, laissent à leurs partisans, pour toute consolation et pour toute justification, la pensée que d’autres ne peuvent rien réaliser de plus.

DESSEIN DU SEIGNEUR QUANT À LA RÉUNION DES FIDÈLES ICI-BAS.

C’est le désir de nos cœurs et ce que nous croyons la volonté de Dieu dans cette économie, que tous les enfans de Dieu soient réunis ensemble comme tels, et, par conséquent, en dehors du monde. « Le Seigneur s’est donné, non pas pour cette nation seulement (les Juifs), mais pour rassembler en un les enfans de Dieu qui sont dispersés. » Ce rassemblement était donc l’objet immédiat de la mort de Christ. Le salut des élus était aussi certain avant sa venue qu’après. L’économie