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Page:Darby - Vues Scripturaires sur la Question des Anciens.djvu/58

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VI.

Je me contente maintenant de la question relative à Genève, bien que je croie qu’il serait impossible de le faire avec réalité dans un seul endroit pendant la dispersion générale des brebis. Mais bornons-nous à considérer un seul endroit. Si je reconnais ceux que Dieu a fait travailler à cette œuvre excellente avec les qualités exigées, je ne fais que me soumettre à ce que Dieu a manifesté, l’appuyer et l’honorer. Mais si je dis : Vous ne pouvez obéir, à moins que nous ne les établissions officiellement, dans ce cas, tout dépend de l’autorité qui établit, et de ce que l’œuvre corresponde réellement à ce que nous trouvons dans la Parole. Nos frères de Genève, et l’auteur anonyme avec eux, ont-ils pu rétablir le troupeau de Dieu ? Sinon, de quoi leurs Anciens sont-ils Anciens ? Peuvent-ils, en vertu de leur nomination officielle, dire : « Sur lequel le Saint-Esprit nous a établis Évêques ? » Car ils disent qu’on ne peut obéir qu’en vertu de cette nomination. Pour ma part, je puis agir sans crainte et sans hésitation selon le principe que j’ai exposé, tout en reconnaissant que nous sommes dans la faiblesse ; et je le puis, parce que je suis sur le terrain des preuves morales et de l’œuvre faite par le Saint-Esprit ; et c’est ma joie de reconnaître son œuvre là où elle se trouve.