Aller au contenu

Page:Descartes - Œuvres, éd. Adam et Tannery, IX.djvu/579

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Principes. — Quatriesme Partie. 281

chacune de fes parties, lors qu'elle ejl feule; & ainfi, que la vertu de chaque partie... eftfemblable à celle qui eft dans le tout". ^

9. Que le fer peut receuoir cette vertu de l'aymant, lors qu'il en eft /oMc//t' oi/ feulement approché \

10. Que, félon le cofté qu'on le tourne en l'en approchant, il reçoit diuerfement cette vertu'.

11. Que, neantmoins, en quelque façon qu'on en approche vn morceau de fer, qui eft beaucoup plus long que large, il la reçoit touf-jours fuiuant fa longueur.

12. Que l'aymant ne perd rien de cette vertu, encore qu'il la communique au fer'.

i3. Qu'il la luy communique en fort peu de temps ; mais que, fi le fer demeure fort long-temps en mefme fitiiaîion contre l'aymant, elle s'y fortifie & s'y affermit dauantage'.

14. Que le plus dur acier reçoit vne vertu plus | forte, & retient 414 celle qu'il a receuë beaucoup mieux que le fer commune

i5. Qu'il en reçoit dauantage d'vne bonne pierre que d'vne moindre\

16. Que toute la Terre eft vn aymant, & qu'elle communique auffi au fer quelque peu de fa vertu '.

17. Que, bien que la Terre foit grande, cette vertu ne paroift pas en elle fi forte qu'en la plufpart des pierres d'aymant, qui font incomparablement plus petites'.

18. Que les aiguilles touchées de l'aymant tournent leurs bouts, l'vn vers le Nord, l'autre vers le Zud, ainfi que l'aymant tourne fes

pôles \

19. Mais que ny les pôles de ces aiguilles, ny ceux des pierres d'aymant, ne fe tournent pas fi juftement vers les pôles de la Terre, qu'ils ne s'en écartent fouuent quelque peu ; & ce, plus ou moins, félon les diuers lieux où elles font '.

��a.

�Art. i57 ci-après

�b.

�An. i58.

�c.

�Art. 159.

�d.

�Art. 160.

�e.

�An. 161.

�f.

�Art. 162.

�g-

�Art. i63.

�h.

�Art. 164.

�i.

�An. i65.

�j.

�Art. 166.

�k.

�An. 167.

�1.

�Art. 168.

� �Œuvres. IV.

��67

�� �