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Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/148

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TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE

verneurs de provinces (Koïs), des chefs militaires, des Juges et des percepteurs d’impôts.

La vice-royauté de Dandi, avec la capitale du même nom, commandait, à l’est, les pays du Tchad. Au nord le vice-roi de Bankou gouvernait la contrée entre Gaô et Tombouctou jusqu’au Touat. Le vice-roi de Bal, ou Balma, administrait le nord-ouest avec Tombouctou et Kabara, jusquà Thegazza et avait sous ses ordres les Touaregs. Enfin l’ouest fournissait la vice-royauté la plus importante, celle de Kourmina, capitale Tindirma, qui comprenait les gouvernements de Baghena (l’ancien Mali), de Barra (chef-lieu Sâ), de Dirma (chef-lieu Diré), du Massina, de Danka, etc.

LE SONGHOĨ AGRANDI.

Au sud les grands gouvernements de Dienné, Bandouk, Kala (Sansanding) et Houmbouri n’avaient pas de vice-roi.

Tous les hauts dignitaires, vice-rois et gouverneurs, étaient pris de préférence dans la famille royale, Quand ils en faisaient pas partie on leur donnait des princesses en mariage, de même pour les hauts officiers et les marabouts importants. De cette sorte le personnel gouvernemental formait autour du souverain une aristocratie dynastique très