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Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/215

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DIENNÉ, HIER ET AUJOURD’HUI

« Vous ne nous forcez pas à des pratiques impies, à manger ou à boire des choses impures ainsi qu’on nous l’avait dit. Quand vous avez prélevé l’impôt vous n’exigez plus rien, vous payez tout ce dont vous avez besoin. Nous pouvons reprendre notre commerce avec plus grand profit même, car les trois péages qu’il fallait payer sur le Niger avant d’atteindre Tombouctou sont supprimés. »

En effet, pendant mon séjour nombre de maisons se repeuplaient. On en bâtissait de nouvelles. Ce me fut précisément l’occasion d’observer le mode de construction des Songhoïs,

MARCHÉ DANS LES RUES.


plus haut rapporté et si différent des procédés que J’avais observés chez les autres nègres.

Non moins différente est la physionomie générale de la ville. Le seuil de ses demeures n’est pas encombré de dormeurs ou d’oisifs, ni les rues de flâneurs, ainsi que l’œil y