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Page:Dubois - Tombouctou la mystérieuse, 1897.djvu/317

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LE COMMERCE ET LA VIE

dans leur pays d’origine après fortune faite. Tous ceux-là vendent et achètent directement aux caravanes ou aux flottilles.

Jadis les commerçants arabes se fixaient particulièrement nombreux. C’était l’élément le plus entreprenant et le plus
commerçants du mossi.
riche de la cité, auquel la banque n’était pas inconnue. Le voyageur pouvait se procurer auprès d’eux des lettres de crédit pour tout le nord de l’Afrique. Ils ouvraient de grands crédits aux dioulas ou commerçants ambulants nègres. Il fallait pour cela une véritable audace, aucune police n’existant à travers le vaste Soudan. Leurs débiteurs restaient deux