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Page:Ernest Renan - Le livre de Job, Calmann-Levy, 1860.djvu/190

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Alors Job prit la parole, et dit :


Écoutez, écoutez mes paroles,
Accordez-moi du moins cette consolation.

Permettez-moi de parler à mon tour,
Et quand j’aurai parlé, vous continuerez vos moqueries.

Est-ce d’un homme que je me plains ?
Comment ne perdrais-je point toute patience ?

Regardez-moi et soyez stupéfaits,
Et posez la main sur votre bouche.