Page:Ernest Renan - Le livre de Job, Calmann-Levy, 1860.djvu/264

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L’animal entre alors dans son gîte
Et se repose dans sa tanière.

L’ouragan sort de ses retraites cachées[1],
Les brises boréales amènent le froid.

Au souffle de Dieu, se forme la glace,
L’eau se contracte et se serre.

Il charge la nue de vapeurs humides ;
Il pousse devant lui les nuages qui portent sa foudre :

Ceux-ci se portent de côté et d’autre, sous sa direction,
Pour exécuter tout ce qu’il leur ordonne
Sur la face de la terre habitée,

Soit qu’il veuille punir ses créatures.
Soit qu’il en fasse un instrument de miséricorde.
 

  1. Sortes d’antres d’Éole, où reposent les vents Comparez ci-dessous, p. 169 et Psaume cxxxv (Vulg. cxxxiv), 7,